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Comores : Les discussions sur la présidentielle suspendue
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Comores : Les discussions sur la présidentielle suspendue
Les négociations en cours entre forces politiques comoriennes, le Président Sambi (Photo) et les autres gouverneurs, sur la date de la prochaine élection présidentielle aux Comores ont été suspendues.
 "Nous avons suspendu les travaux, mais pas le dialogue", a déclaré à la presse le vice-président de l''''Union des Comores, Idi Nadhoim, qui en dirigeait la dernière séance. Les discussions seront reprises dans les prochains jours", a affirmé M. Nadhoim. Hamada Madi Boléro, ancien Premier ministre et représentant de l''opposition à ces négociations, a estimé pour sa part qu''elles étaient "un échec".
A l''initiative de l''Union africaine (UA), ce "dialogue institutionnel" avait débuté le mercredi 14 avril entre le président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, et les gouverneurs des îles de Grande Comore, Anjouan et Mohéli.
Il avait été élargi vendredi dernier à des délégués de l''opposition, et à des représentants de la communauté internationale et ambassadeurs en poste à Moroni. Les discussions portent sur le calendrier électoral, et plus particulièrement la prolongation de 18 mois du mandat du président Sambi.
Depuis plusieurs semaines, l''opposition et de nombreux habitants de l''île de Mohéli contestent vivement cette prolongation du mandat présidentiel au-delà du 26 mai prochain, fin théorique des quatre ans de mandat de M. Sambi, et réclament le respect de la présidence tournante de l''archipel, qui doit en théorie revenir à Mohéli.
Début mars, un congrès parlementaire, organisé dans le cadre d''une réforme de la Constitution mais boycotté par l''opposition, a fixé les élections du président de l''Union et des gouverneurs des trois îles au 27 novembre 2011, afin d''harmoniser la tenue de ces multiples scrutins. En début de semaine, à la veille du début des négociations, M. Sambi avait affirmé être prêt, sous condition, à revoir le calendrier électoral.
Le gouvernement a cependant "maintenu la date du 27 novembre 2011", pour la présidentielle, a accusé M. Bolero, conseiller du gouverneur de Mohéli. "La délégation mohélienne a proposé un calendrier qui fixerait les élections à novembre 2010, mais le gouvernement a tout fait pour qu''on n''en discute pas. Et pour finir M. Nadhoim nous a proposé de rentrer chez nous en affirmant qu''on nous appellera en cas de besoin", a-t-il déploré.
Modifier le calendrier électoral, et donc la date de novembre 2011 pour la présidentielle, équivaudrait à "marcher sur la Constitution et porter une atteinte grave à notre souveraineté", a estimé pour sa part le ministre des Relations extérieures, Ahmed Ben Said Jaffar.
(Source : Memento.fr )
 
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