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Comores : l’opposition contre-attaque et réclame l’annulation du vote
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Comores : l’opposition contre-attaque et réclame l’annulation du vote
L’opposition demande l’annulation de certains bureaux de vote à Grande Comore et l’annulation totale à Anjouan.
Selon  résultats provisoires proclamés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Ikililou Dhoinine  est vainqueur au niveau de l’élection présidentielle,  alors que  Mouigni Baraka, Mohamed Ali Said et Anissi Chamsidinen sont élus aux postes de gouverneurs  de Grande Comore,  Mohéli et Anjouan respectivement.
L’opposition réagit et promet de saisir la Cour constitutionnelle à partir de ce vendredi (7 janvier) pour  réclamer l’annulation de l’élection. « Le jour même de l’élection (26 décembre), on s’est réservé le droit de demander l’annulation du scrutin. Aujourd’hui, on demande cette annulation car il y a eu beaucoup d’irrégularités », selon le gouverneur  sortant de Grande Comore, Mohamed Abdouloihabi . « Nous allons faire deux requêtes : une pour les irrégularités de l’élection du gouverneur et l’autre pour les présidentielles », assure ce magistrat de formation.
Mohamed Abdouloihabi avance que « nous ne pourrons pas reconnaitre des résultats d’élection qui n’a pas eu lieu ». Celui qui n’obtient que 40% dans ce deuxième tour insiste que « dans tous les cas, cette élection ne pouvait être reconnue ou pas car ils ne sont que provisoires. Il faut attendre la décision de la Cour ».
De son côté, le vice-président du candidat  Fazul (l’opposition), Said Larifou avait déclaré la semaine dernière qu’il « n’y  a pas eu de vote mais un coup d’Etat électoral … les résultats du second tour ne sont pas dignes d’une démocratie libérale mais d’une république bananière ». Lors d’une  conférence de presse vendredi dernier, les dirigeants de l’opposition avaient  énuméré les événements passés le jour du scrutin jusqu’à sa publication des résultats dénonçant au passage « les fraudes massives » commises dans les trois îles.
Rappelons que les représentants de la Ligue arabe, de l’Union Africaine, de l’Organisation Internationale de la Francophonie et des Pays de la Conférence Islamique, ont qualifié les élections de « libres et transparentes » mais avec des irrégularités.
(Source : Comores-Web)
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