Les résultats provisoires  créditent le candidat de la mouvance présidentielle, Ikililou Dhoinine, d’un score qui le place sur la plus haute marche du podium devant Mohamed Fazul et Abdou Djabir.

A l’élection des gouverneurs des îles, la mouvance présidentielle compte deux candidats en passe d’occuper les fauteuils de gouverneurs des îles. Le candidat du mouvement Orange, affilié à la coalition soutenant le président sortant, Mouigni Baraka à Grande Comore et Anissi Chamsidine à Anjouan. Face à cette vague de la Mouvance présidentielle, seul Mohamed Ali Saïd a réussi à engranger un suffrage le maintenant à son poste de gouverneur à Mohéli.

Ces résultats provisoires devront être annoncés, officiellement par la Ceni, ce mardi après-midi en attendant leur validation dans les prochains jours par la Cour constitutionnelle.

Selon des résultats partiels et provisoires, le candidat Ikililou aurait recueilli 60,20%,  Mohamed Saïd Fazul (34,44%) et Abdou Djabir (5,36%).

Fraudes massives ?

S’exprimant lors d’un point de presse,  à Paris, le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero,  a déclaré  à propos des élections harmonisées des Comores : « Le second tour des élections présidentielles et des Gouverneurs des Comores a été entaché de nombreuses irrégularités et interventions armées de nature à remettre en cause la validité du vote de ce dimanche sur l’île d’Anjouan ». Notre confrère du Comores-Web rappelle que M. Valero  reprend mot à mot la déclaration de Me Larifou (colistier de l’un des candidats de l’opposition Fazul) faite dimanche  avant la clôture des bureaux de votes. «Nous regrettons que les appels à la transparence du scrutin, lancés après le premier tour du 7 novembre, n’aient pas été entendus. La France appelle au calme et au rejet de toutes formes de violence», a poursuivi M. Valero, alors que jusqu’à maintenant le calme règne partout dans les trois îles libres des Comores, ajoute notre confrère comorien. 

Comores-Web affirme par ailleurs que selon  des sources « dignes de foi »,  une certaine somme d’argent  en provenance de l’île de Mayotte aurait  été envoyée à Anjouan à la veille du scrutin pour « favoriser des troubles susceptibles d’invalider le vote dans cette île. »

« Quelques vrais-faux partisans de la mouvance présidentielle ont essayé de troubler le jeu en vain. La mayonnaise n’a pas pris. Il reste maintenant à Me Larifou de tenir une conférence de presse à Mayotte (comme il sait le faire) pour réactiver la rébellion. Ce qui est sûr, ceux qui veulent ivoiriser les élections aux Comores », conclut Comores Web

(Sources : Al-watwan et Comores-Web)