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Comores – Les bons comptes font-ils les bon amis ?
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Comores – Les bons comptes font-ils les bon amis ?
Dans une correspondance du 3 février dernier, l’ambassade de France à Moroni réclame à l’Union des Comores le remboursement d’une dette de 7 804 euros vieille de quinze ans.   <BR><BR>Cette lettre de rappel qui a atterri au ministère des affaires étrangères de l’Union concerne « <EM>une aide budgétaire accordée à la république islamique des Comores pour la prise en charge et l’hébergement d’assistants techniques français en service aux Comores </EM>». Il s’agit donc d’un reliquat de 7 804 euros qui date de... 1996!<BR><BR>Un responsable du ministère comorien des affaires étrangère explique que «<EM> ces assistants seraient les militaires qui ont déporté Djohar vers l’île de la Réunion</EM> ». Il  s’interroge : « <EM>pourquoi a-t-il fallu 15 ans pour réclamer cette dette</EM> ? ». Cette même source ne peut s’empêcher de faire un lien avec d’autres affaires. <BR><BR>Le climat entre le ministère des affaires étrangères de l’Union des Comores et l’ambassade de France à Moroni, est à l''''orage depuis plusieurs mois. La partie de ping-pong commence par une interdiction faite à l’ambassadeur de France de fréquenter le salon VIP de l’aéroport Prince Said Ibrahim à moins de payer pour ce service. Cette  interdiction frappe officiellement plusieurs pays, et dans sa note d’explication, le ministère comorien explique que « <EM>les autorités comoriennes ne bénéficient pas des mêmes privilèges</EM> » lorsqu’elles sont de passage dans certains pays comme la France.<BR><BR>Après cette interdiction, c’est l’association France Comores Echange qui a réagi en condamnant « <EM>cette sanction qui ne concerne en réalité que le chef de la diplomatie française aux Comores </EM>». Le ministère n’a pas tardé à répliquer en évoquant le principe de la réciprocité. Cette même note ajoute que «<EM> le ministère comorien des Affaires étrangères  aurait aimé entendre que cette association France Comores Echange s’indigne contre le visa d’entrée à Mayotte exigé pour tout citoyen comorien,  lequel visa est la cause d’ innombrables pertes humaines qui en découlent lors des traversées entre Anjouan et Mayotte </EM>» <BR><BR>C’est à la suite des ces échanges houleux que la fameuse lettre de rappel de dette est arrivée. Signe qu’entre les deux chancelleries, le torchon brule.<BR><BR><STRONG><EM>Source: Malango Actualité & Comores-Web</EM></STRONG><BR>
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