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Concert Vintage Revival : The young ones

20 mai 2013, 15:37

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Concert Vintage Revival : The young ones

Vintage mais pas vieillot! Pari réussi pour Jacques Maunick. L’auditorium du «Mahatma Gandhi Institute» a vibré le samedi 18 mai au son des chansons qui remontent à des décennies. À l’honneur «Shadoogie», «Apache», Jim Reeves et tant d’autres qui ont marqué bien des souvenirs.

 

Des nostalgiques oui, mais aussi énergiques. Ils avaient rendez-vous tout un week-end avec des chansons qui ont en moyenne 50 ans. Vintage et pas vieillot, c’était le pari de Jacques Maunick avec les concerts Vintage Revival. La soirée de gala a eu lieu samedi soir à l’auditorium du Mahatma Gandhi Institute (MGI).

 

Sur scène, le band de Gaëtan Rivet relève le défi. Celui d’enchaîner une quarantaine d’evergreen en étant à la fois efficace, discret et solide. Car il faut de la force dans les doigts autant que dans les jambes, pour tenir deux fois une heure trente de spectacle.

 

La preuve que le groupe de Gaëtan Rivet porte bien son nom : Revivals. D’entrée, le groupe annonce la couleur : costumes gris anthracite à la Shadows. Shadoogie en première partie. Apache après l’entracte. Faire revivre des chansons qui ont tant de décennies au compteur, c’est devoir satisfaire un public qui a de la mémoire en plus d’avoir des souvenirs.

 

Les organisateurs ont su trouver des voix adaptées aux différents registres. C’est à ses risques et périls que l’on s’attaque au Only you des Platters. Stéphane Gébert s’en est non seulement sorti avec brio, mais en showman, il a fait sourire, chanter et se lever la salle.

 

À son deuxième passage, il commence «apre trwa zantrwa mwa, mo mari sortipionye retourne, apre trwazan trwa mwa... Pa sa sa». Enchaînement direct avec Only the lonely. Là encore, l’interprète tiendra la note avec aisance et décontraction. Jim Reeves, autre monument, n’est pas à la portée de qui veut. Mais de Benjamin Paul, oui.

 

Frileux ?

 

Dans les rangs, les spectateurs ne tiennent pas en place sur leur chaise. On se balance, on roule des épaules. On se réchauffe dans cette salle du MGI où la climatisation ne marche pas. D’ailleurs, à en juger par les décolletés et les bras nus des élégantes, ce ne sont pas les frileux qui étaient de sortie, samedi soir, dans la nuit mokassienne glaciale. Comme le dit Cliff Richard The youngones, c’est dans le cœur qu’on l’est vraiment.

 

Frileux, le qualificatif ne convient pas non plus à Jacques Maunick. Entre son t-shirt Elvis Presley sous sa chemise bariolée et son omniprésence, le personnage a été égal à lui-même.

 

Arrivée au MGI en Jaguar de collection, escorté d’une limousine blanche longiligne. «Ou kone kreolfezer», justifie-t-il.

 

Distribution de claques pour dire et redire la difficulté de trouver des sponsors, pour l’organisation de ces concerts. Suivi de remerciements à une «institutionfinancière qui a préférégarder l’anonymat».

Après les concerts de l’année dernière, ceux du début de l’année, Capri, c’est fini ?