Les représentants des six îles membres de l’association Iles Vanille ont choisi la compagnie malgache pour améliorer la connectivité aérienne. L’objectif est de faire venir plus de touristes chinois.

Améliorer la rentabilité. Le vol assuré par la compagnie aérienne nationale, Air Madagascar, sur la ligne Guangzhou sera exploité par l’association Îles Vanille. Il s’agit d’améliorer l’accès aérien entre les îles, mais aussi d’augmenter la rentabilité des avions qui assurent la desserte. Un moyen pour l’association de soutenir le redressement de la compagnie.

«L’accès entre les îles reste vraiment à améliorer. Il m’a fallu vingt-quatre heures pour venir des Seychelles à Madagascar. Nous semblons être si près, mais nous sommes aussi éloignés. Dans cette amélioration de la connectivité, les membres ont décidé de collaborer avec Air Madagascar, qui va étendre son réseau sur Guangzhou vers les îles, autres que Madagascar», a expliqué Alain Saint Ange, ministre du Tourisme des Seychelles, à la fois président de l’association.

«Air Madagascar traverse une période difficile, comme d’autres compagnies. Mais les Îles Vanille vont aider la compagnie à survivre. Il y a deux avions qui travaillent à peine car il n’y a pas assez de trajets.

Le taux de remplissage est faible alors qu’Air Madagascar est la seule à avoir cette ligne qui pourrait subir une extension. Nous arrivons en bloc pour faire bénéficier la société», a-t-il enchaîné. C’était jeudi, à l’issue de la réunion des six représentants des îles membres, qui s’est tenue à l’hôtel Colbert.

L’augmentation des arrivées de touristes chinois dans les différents pays membres, outre la connaissance mutuelle de chaque membre du bloc, constitue des retombées complémentaires attendues de cette décision. «Le transport aérien est une piste à considérer pour aboutir à l’épanouissement du tourisme de la région. C’est un moyen que nous devrons étudier en commun», confirme, pour sa part, le ministre du Tourisme, Jean Max Rakotomamonjy.

Des interventions seront faites pour l’obtention de droits d’atterrissage, notamment, à La Réunion et aux Seychelles, et pour l’assouplissement de l’octroi de visa pour les populations de la région. Des supports marketing seront fournis par l’association pour vendre les avions de la compagnie Air Madagascar. Des financements des actions de promotion seront cherchés en dehors du bloc.