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Conservatoire François Mitterrand : à la recherche du bon son

11 août 2010, 00:00

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Conservatoire François Mitterrand : à la recherche du bon son

Formation :  Originaire d’Allemagne, l’Ensemble Spohr vient faire travailler les participants de la première académie d’orchestre de l’institution quatre-bornaise.

Imaginez. Vous fermez les yeux, les violons se lancent et, dès les premières notes, vous reconnaissez le son de l’orchestre du conservatoire François Mitterrand.

Alors que le conservatoire est à mi-chemin de sa première académie d’orchestre, Claudie Ricaud, directrice du conservatoire, est d’avis que «cela servira d’abord à hausser le niveau». Ensuite, cela servira à «être homogène, dégager un son d’ensemble, par exemple pour que tous les violons aient le même coup d’archer, la même force de l’archer sur la corde». En somme, que tous aient le même son.

L’académie d’orchestre, qui a débuté le 14 juillet dernier, c’est un mois de formation – pour les élèves de niveau avancé et les professeurs du conservatoire, en tout 45 musiciens – avec des ensembles venus de l’étranger. Le mois dernier, c’est le trio Thalberg de Paris (piano – violon – violoncelle) qui se trouvait dans les murs de l’institution, à Quatre-Bornes.

Cette semaine, c’était au tour de l’Ensemble Spohr, d’Allemagne, de faire travailler les participants. Un ensemble à vent principalement, qui donnera d’ailleurs un concert ce soir, au conservatoire (voir hors-texte). Cordes, vents, un travail par section pour une meilleure mise en commun après.

Objectif à terme : «nous voulons doubler nos effectifs d’ici à trois ans», explique Claudie Ricaud, c’est-à-dire que l’orchestre passe de 45 musiciens actuellement à 80 ou 85 membres «idéalement».

Pour cela, il faut que chaque pupitre soit assuré, ce qui n’est pas encore le cas. Exemple : «nous avons un seul hautbois, il en faut un second pour que la section soit complète».

Avant de préciser : «ce n’est pas qu’une question de chiffre, il s’agit aussi de travailler la qualité. Nous voulons que l’ensemble soit de niveau professionnel. Le pari n’est pas gagné».

Que se passe-t-il quand les élèves de niveau avancé quittent l’orchestre ? «Bien sûr, il y aura renouvellement, mais ce qui nous intéresse, c’est d’avoir le minimum. C’est comme pour une équipe de foot. Il y a des joueurs qui vont et qui viennent, mais on garde le niveau.»