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Construction sur la plage de Trou-aux-Biches: la cour devrait trancher demain

11 septembre 2013, 16:10

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Construction sur la plage de Trou-aux-Biches: la cour devrait trancher demain

 

C’est aujourd’hui vers 14 heures qu’un membre du Mouvement solidarité de Trou-aux-Biches ainsi qu’un membre des Forces vives de Triolet ont déposé une injonction en Cour, ce mercredi 11 septembre. Ils réclament l’arrêt des travaux pour la construction d’un commerce sur la plage de Trou-aux-Biches.
 
Ils devraient être fixés sur la construction d’un commerce près de la plage de Trou-aux-Biches dès demain. Ces deux opposants à ce projet, l’un membre du Mouvement Solidarité de Trou-aux-Biches et l’autre, des Forces Vives de Triolet, ont déposé leur demande d’injonction réclamant l’arrêt des travaux, vers 14 heures, ce mercredi 11 septembre. Une décision de la Cour ne devrait donc tomber que demain. 
 
Pour rappel, les usagers de la plage publique de Trou-aux-Biches, soutenus par le Mouvement solidarité de Trou-aux-Biches notamment, étaient montés au créneau pour dénoncer la construction d’un restaurant sur une parcelle de terre appartenant au promoteur, le pandit Sungkur, un religieux proche du pouvoir. 
 
Ce dernier est en fait l’ex-président de la Mauritius Arya Ravi Ved Pracharini Sabha. Après avoir été proche du MSM, cet habitant de Triolet est, depuis huit ans, un soutien précieux du Parti travailliste dans la circonscription n° 5 (Pamplemousses-Triolet).
 
Lors de la campagne électorale de 2005, le religieux a ainsi organisé une réunion politique pour la «communauté» ravived à laquelle Navin Ramgoolam était invité. En 2006, Sooryadeo Sungkur est fait Officer of the Order of the Star and Key of the Indian Ocean (O.S.K.) pour son travail social bénévole. Ancien chauffeur de bus puis de taxi, Sooryadeo Sungkur a également été planteur. 
 
Au sein d’une coopérative, il a bénéficié d’un bail de l’État à Fond-du-Sac. S’il n’officie plus régulièrement comme pandit, il reste très impliqué dans les milieux socio-religieux. En novembre dernier, il perd la présidence de la Mauritius Arya Ravived Pracharini Sabha. Des membres de l’association obtiennent en justice la restitution de sa  voiture de fonction, restée en sa possession pendant trois mois. 
 
Après cela, une injonction en Cour suprême le tient à l’écart de la direction de la société pendant six mois, délai qui a pris fi n il y a quelques jours. Contacté, il n’a pas souhaité faire de commentaires, expliquant simplement que son incursion dans la restauration est une activité «part-time».