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Constructions illégales: les conseillers de Rivière-Noire durcissent le ton
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Constructions illégales: les conseillers de Rivière-Noire durcissent le ton
Les constructions illégales prennent de l’ampleur dans la région de Rivière-Noire. Les habitants s’inquiètent des conséquences qu’elles peuvent avoir sur la nature et le système de canalisation. Les conseillers de district, eux, déplorent le système judiciaire en vigueur.
Dans leur viseur : les propriétaires et promoteurs immobiliers qui font des constructions illégales. Les conseillers de Rivière-Noire demandent au gouvernement de revoir The Plan and DevelopmentAct pour punir sévèrement les propriétaires qui sont poursuivis devant une cour de justice
À ce jour, les propriétaires qui enfreignent les lois risquent une amende «dérisoire» ne dépassant pas Rs 2 000. «Que représente donc cette somme pour certains riches propriétaires qui investissent des millions dans un bâtiment commercial ?» s’interrogeKemraj Ortoo, le représentant deGros-Cailloux et Canot au sein duconseil de district de Rivière-Noire.
«Certains propriétaires ne s’intéressent qu’à leur intérêt fi nancier sans penser aux conséquences sur l’environnement et le système de canalisation», clamet-il. «Et lorsque de graves inondations charrient tout sur leur passage, c’est nous les conseillers qui devons répondre à leur place», insiste-t-il.
Selon les derniers chiffres recensés par le conseil de district de Rivière-Noire, le nombre de constructions illégales s’élève à 40. La plupart se trouvent à Flic-en-Flac, localité souvent inondée lors de fortes pluies. Un constat qui fait dire au conseiller Ortoo que «leconseil de district doit tirer des leçonsde ce qui vient de se passer le samedi30 mars où onze personnes ont trouvéla mort après les grosses inondations».
John, un habitant de morcellement de Chazal, Flic-en-Flac, a, lui, encore en tête le mois d’avril 2003. Les habitants de ce morcellement devaient faire face à la montée des eaux. «Ce morcellement était envahipar des eaux. Les ruelles étaient impraticables et les drains obstrués. Lesgens remuaient ciel et terre pour sortirde chez eux», témoigne-t-il.
PRISE DE CONSCIENCE
Quelles étaient les raisons de cette inondation ? Les avis étaient partagés. Un haut cadre avait affirmé que le morcellement a été construit sur un Wet land. Les travaux remontent au début des années 1990.
De plus, le niveau de la mer est supérieur à celui du morcellement. Pour certains habitants du morcellement de Chazal, c’est une rivière avoisinante qui était la cause parce qu’elle déborde à chaque grosse averse. «Nous demandons à chacun de prendre ses responsabilités», prévient le conseiller Ortoo.
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