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Controverses autour d’une compilation, avec des accusations d’escroquerie

22 août 2011, 00:00

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Controverses autour d’une compilation, avec des accusations d’escroquerie

Une dizaine d’artistes ayant participé à une compilation qu’a produite le chanteur Benoit Lejeune du groupe Monaster, intitulée « 230 Connexion » sont mécontents. Benoit Lejeune porte, à son tour, des accusations contre le distributeur.

Il avait promis de payer tous les artistes ayant chanté sur une compilation qu’il a produite à la fin du mois de mars. Toutefois cinq mois plus tard, ces mêmes artistes n’ont pas encore été payés et déclarent être sans nouvelle de Benoit Lejeune, un habitant Goodlands.

« Il m’a approché en fin décembre 2010 et m’a proposé de chanter sur une compilation qu’il compte produire », explique Nicolas Fanny qui interprète le morceau Epouse Moi sur la compilation. L’artiste soutient avoir signé un contrat à la Mauritius Society of Authors (MASA) qui stipule clairement que les artistes ayant accepté de chanter sur la compilation devraient être payés au plus tard à la fin de mars.

« Comme il produisait lui-même cette compilation et qu’il nous avait fait comprendre qu’il n’avait pas dans l’immédiat les moyens financiers pour nous payer, il était donc convenu qu’il me paye la somme de Rs 8 000 », poursuit-il. Toutefois une fois l’album sur le marché, Benoit Juliette disparaît de la circulation.

« Il est injoignable sur son portable, et a également désactivé son compte sur le réseau social Facebook », ajoute Nicolas Fanny. Jean-Luc Mooroogen, autre artiste ayant accepté de collaborer, se retrouve également dans la même que Nicolas Fanny. « Il m’avait promis de me payer Rs 5 000. Or je n’ai aucune nouvelle de lui depuis quatre mois », indique-t-il.

Sollicité pour une réaction, Benoit Lejeune indique que c’est plutôt lui qui s’est fait escroquer par le distributeur de la compilation. « Je suis sans nouvelle de lui depuis plusieurs mois, je ne sais pas comment faire pour rembourser ces artistes, j’espère pouvoir trouver une solution très vite », se défend-il.