Les problèmes rencontrés par les membres du public dans le cadre de la conversion de leur carte d’identité sont nombreux. Plusieurs déplorent notamment la file d’attente trop longue. L’on se souvient notamment de ce cas : celui de Dewantee Deenoololl, une sexagénaire, qui est même morte dans la fil d’attente en allant récupérer sa carte d’identité le 7 mars. D’autres ont dû repasser par l’étape de prise d’empreintes digitales plusieurs fois lors de l’enregistrement. La question a été évoquée au Parlement ce mardi 1^er avril.

En fait, même le nombre d'inscriptions quotidiennes a augmenté. De 920 personnes en octobre, le nombre se rendant dans les 12 centres de conversion aménagés est passé à 7 127. «Je suis au courant qu’il y a de longues files d’attente devant les centres de conversion», a concédé le Premier ministre par intérim, Rashid Beebeejaun. Ce dernier a ajouté que le gouvernement a cependant mis en place une série de mesures pour que les procédures ne soient pas trop fastidieuses. De fait, «le temps consacré à l’enregistrement est passé de 20 minutes à 10 minutes», a ajouté Rashid Beebeejaun.

Parmi les mesures prises, l’on note la simplification des processus de vérification de documents mais aussi l’aménagement de plusieurs autres centres de conversion à Triolet, Curepipe, Emmanuel Anquetil Building, Port Louis,  Bon Accueil et bien d’autres encore à Port-Louis, Flacq, Goodlands et Vacoas.

Ces centres opèrent en outre en dehors des heures de bureau afin de permettre à ceux qui sortent du travail de pouvoir s’inscrire. De plus, à partir de la mi-avril, dix unités mobiles seront déployées dans d’autres régions de l’île.