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Corruption alléguée : Navin Ramgoolam insiste sur l’intégrité du judiciaire
18 juillet 2013, 09:36
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Corruption alléguée : Navin Ramgoolam insiste sur l’intégrité du judiciaire

Ce n’est pas à cause de deux secrétaires de juge qui auraient fauté qu’il faut remettre en question le judiciaire. C’est en substance ce qu’a déclaré Navin Ramgoolam lors de la parade des recrues de la police ce jeudi 18 juillet.
«Ces deux personnes ont manqué d’éducation», lâche, lapidaire, le Premier ministre. A Vacoas, ce matin, jeudi 18 juillet, lors de la parade de 518 recrues de la police dont 29 Rodriguais, il est notamment revenu sur le scandale qui a ébranlé le judiciaire : l’affaire de corruption alléguée impliquant deux secrétaires de juge dans le cadre d’un procès entre deux agences de paris en ligne. Navin Ramgoolam a pris position pour défendre une fois de plus le judiciaire, comme il l’a fait lors de la Private Notice Question (PNQ) de mardi 16 juillet. Pour lui, ce n’est pas parce que ces deux secrétaires de juge ont été éclaboussés qu’il faut automatiquement penser que le juge est coupable.
Navin Ramgoolam s’est cependant refusé à tout commentaire sur l’affaire Varma, entraînant la démission de Maurice Allet en tant que président de la Mauritius Ports Authority. En revanche, il a insisté, une fois de plus, sur la création d’une unité dédiée à des enquêtes sur des scandales financiers majeurs, comme le Ponzi Scheme qui a éclaté avec l’affaire Whitedot et Sunkai. Comme il l’avait souligné au Parlement mardi dernier, il estime que l’enquête est dispersée à travers trop d’unités, notamment la police ou encore les institutions financières telles la Financial Services Commission ou la Financial Intelligence Unit. Il faut, indique-t-il, une seule autorité qui s’occupe de ces scandales et c’est une solution qu’il dit sérieusement envisager.
Sur le chapitre des tâches confiées aux policiers, Navin Ramgoolam est revenu sur les allégations de brutalités policières «trop nombreuses». C’est pour cela, souligne-t-il, qu’il faut le Police and Criminal Evidence Bill. Pour protéger les victimes comme les policiers. Car, avec cette loi, l’enregistrement d’interrogatoires de la police sera systématique.
Et, finalement, abordant la question des salaires des policiers et les recommandations du Pay Research Bureau, il a fait ressortir que l’Etat a la capacité de payer et que les officiers planchent sur la possibilité d’augmenter cette dotation dans les prochains budgets.
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