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Corruption : Anil Kumar Ujoodha appelle à «plus d'efforts» du secteur privé

4 septembre 2013, 12:38

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Corruption :  Anil Kumar Ujoodha  appelle à «plus d'efforts» du secteur privé

Le directeur de la Commission anti-corruption (ICAC), Anil Kumar Ujoodha recentre le débat et lorgne du côté du secteur privé où, selon lui, la corruption n’est pas une affaire marginale. Il fait un appel pour renforcer le «corporate governance» et annonce que la loi anti-corruption sera peaufinée.

 
Le directeur de l'ICAC, Anil Kumar Ujoodha, donnait le coup d'envoi d'un atelier destiné à définir une feuille de route contre les pratiques frauduleuses dans le business ce mercredi 4 septembre. «Les barrières sont tombées avec les technologies. Il n'y a plus de frontières. Cette nouvelle donne a poussé des pays à adopter des mesures préventives pour se protéger. Par exemple, la Grande-Bretagne a adopté un Bribrery Act en 2010», a expliqué le patron de l'ICAC devant des représentants du secteur privé.
 
Anil Kumar Ujoodha a fait ressortir que selon le Global Report on Corruption de 2009, focalisé sur le secteur privé dans les pays développés, des politiciens corrompus et des fonctionnaires ont reçu des pots-de-vin de 20 à 40 milliards de dollars par an. «Cela en dit long sur le niveau de corruption (...). Il y a un besoin urgent de renforcer Corporate Governance», a commenté le directeur de l'ICAC.
 
Raj Makoond, le directeur du Joint Economic Council (JEC), a appelé à l'adoption d'une  «deuxième génération» de lois contre la corruption dans le secteur privé en collaboration avec les autorités. Il a souhaité des mesures concrètes et des moyens pour évaluer les avancées afin d'aller au-delà du «lip service».
 
Le forum est dirigé par le Pr. Deon Rossouw, un Sud-Africain qui est l’auteur de plusieurs essais sur l'éthique et les affaires.