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Corsairfly veut faire tomber la chasse gardée d’Air Austral sur Mayotte

5 mars 2011, 20:00

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Corsairfly veut faire tomber la chasse gardée d’Air Austral sur Mayotte

Mayotte chasse gardée d’Air Austral, l’image appartient au passé. Corsairfly lance une grande offensive sur l’île aux parfums. La compagnie du groupe TUI veut sa part de marché du transport des enseignants financé par le vice-rectorat et fait le forcing afin d’obtenir l’allongement de la piste de Pamandzi avant de pouvoir elle aussi effectuer des vols directs Mayotte - Paris.

La nouvelle vitrine de Corsairfly à l’intérieur de l’aéroport Réunion - Roland-Garros a été inaugurée vendredi  par  Pascal de Izaguire, directeur général de la compagnie.  Si la Réunion  demeure “le vaisseau amiral” de Corsairfly, a indiqué Pascal de Izaguire, la compagnie du groupe TUI lance une vaste offensive à l’échelle de l’océan Indien. Jusqu’à présent chasse gardée d’Air Austral, Mayotte est la destination sur laquelle Corsairfly entend désormais occuper la place qu’elle estime être la sienne.

La compagnie du groupe TUI était jusqu’à présente totalement absente du marché du transport des enseignants financé par le vice-rectorat de Mayotte. “Nous n’étions pas éligibles, nous n’étions pas sélectionnés, déplore Pascal de Izaguire.
« A partir de la mi-juin,  nous aurons toute l’année trois fréquences par semaine entre Paris et Mayotte avec retour par Antananarivo. Avec programme de qualité nous revendiquons notre part de marché. Il faut faire jouer la libre concurrence. J’ai rencontré le vice-rectorat de Mayotte pour lui exposer le programme de transformation de notre compagnie. Cela nous rend tout à fait éligible à participer à ce type de trafic. Il est considérable. Il était jusqu’à présent l’apanage d’un seul transporteur. Nous en voulons notre part. Et à ce titre nous participerons aux appels d’offres lorsqu’ils seront lancés. Nous sommes très compétitifs sur les prix. Notre ambition n’est pas de nous limiter aux seuls enseignants. Nous nous intéressons à tous les segments de clientèle”, a dit le patron de Corsairflay.

Cette compagnie  se trouve toutefois handicapée pour la desserte  Mayotte - Paris par la longueur de la piste de Pamandzi qui interdit les décollages à pleine charge. “Nous avons demandé l’allongement de la piste afin de pouvoir réaliser des vols sans escale entre Pamandzi et Orly avec des Airbus A330 200. Il s’en faut de quelques dizaines de mètres. Nous avons rencontré les autorités locales, l’Aviation civile. Le dossier est à l’étude mais nous devons pouvoir nous battre à armes égales avec Air Austral”, a précis?0 M. Pascal de Izaguire.
Réunion-Maurice ?

Par ailleurs, Corsairfly a déposé une demande de droits de trafic entre Mayotte et Antanarivo mais aussi entre la Réunion et Maurice. “C’est dommage de se poser à Mayotte et de ne pas pouvoir embarquer des passagers à destination de Madagascar, souligne Pascal de Izaguire. La même chose vaut pour le Réunion - Maurice. Ces demandes sont à l’instruction. Cela va dans le bon sens. Plus il y a de possibilité de vols à des tarifs intéressants, plus le consommateur y trouve son compte.”

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