Le sergent de police Rajcoomar Seegoolam, suspect principal dans l’assassinat d’Abo Shama Toofany, survenu le 16 janvier à Souillac, a longuement été interrogé ce mercredi 20 janvier aux casernes centrales.

L’étau se resserre autour de ce suspect, après les aveux de son épouse et du frère de celle-ci.

L’interrogatoire s’est déroulé en présence de l’homme de loi de Rajcoomar Seegoolam, maître Ramchurn, ce mercredi 20 janvier aux casernes centrales dans les locaux de la Major Crime Investigation Team (MCIT). Son épouse Sangeeta Seegoolam est déjà passée aux aveux. Krish Fakoo, le frère de cette dernière, ainsi que sa mère Sabita Fakoo se sont également mis à table. Une charge provisoire d’assassinat pèse sur le couple Seegoolam et une accusation de complicité pèse sur Sabita et Krish Fakoo.

Lors de son interrogatoire, le sergent de police n’a pas cessé de clamer son innocence alors que toutes les preuves récoltées par les enquêteurs l’incriminent. «Nous avons suffisamment d’éléments pour le faire condamner. Nous n’avons pas besoin de ses aveux, mais nous essayons toujours d’obtenir sa version des faits», confie l’un des principaux enquêteurs de ce dossier.

Dans sa déposition, Sangeeta Seegoolam décrit avec précision comment son époux se serait acharné sur la victime. Il lui aurait assené plusieurs coups de sabre au corps et à la tête. Après quoi, il aurait appelé Krish Fakoo pour l’aider à se débarrasser du corps à Bassin Blanc. Au moment où ils faisaient disparaître le corps, la mère de Sangeeta Seegoolam s’efforçait, elle, à faire disparaître toutes les traces de sang du domicile de son gendre.

Le sergent de police Rajcoomar Seegoolam sera à nouveau interrogé par la MCIT le jeudi 21 janvier à leur bureau de Curepipe.

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