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Crime à Petite-Rivière: des voisins de la victime dans la rue pour manifester leur colère

7 avril 2014, 08:27

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Crime à Petite-Rivière: des voisins de la victime dans la rue pour manifester leur colère

 

Le but ? Dénoncer la lenteur de l’enquête après le meurtre de Mantee Murchoyea, dont le corps démembré a été retrouvé à Bassin-Cahin, le 24 février. Pour ce faire, une centaine d’habitants de Petite-Rivière, notamment, sont descendus dans les rues, hier, pour manifester leur mécontentement. Alors qu’une femme a été arrêtée avant-hier dans le sillage de cette affaire.

 

Le point de départ de cette manifestation organisée par le conseil de village de Petite-Rivière: l’église de la localité. Les participants, qui s’étaient donné rendez-vous à 10 heures, se sont ensuite dirigés vers le Bassin-Cahin. Ils ont été rejoints en cours de route par des habitants de Gros-Cailloux, d’Albion et de cité Richelieu.

 

D’autres explications attendues de la police

 

Tous tenaient à montrer leur colère face «au temps fou que met la police à élucider ce crime d’une violence atroce». Parmi lesquels, les proches de la victime, une de ses soeurs, Lalita Murchoyea. «Toutes ces personnes qui sont là, qui ont fait l’effort de venir… Cela démontre que beaucoup de gens ont été touchés par ce qui est arrivé à ma soeur.» Des prières ont également été dites en mémoire de cette dernière après la marche.

 

Par ailleurs, samedi, une femme âgée d’une quarantaine d’années a été appréhendée par les limiers des Casernes centrales. Selon nos recoupements, les enquêteurs la soupçonnent de complicité dans cette affaire. «Nous ne la connaissons pas. Elle n’habite pas notre région. Nous n’avons aucune idée de qui elle est», précise Lalita Murchoyea. La famille attend désormais que la police lui fournisse d’autres d’explications.

 

En attendant, les éléments fournis par la police indiquent que Mantee Murchoyea a quitté son domicile le dimanche 23 février. Ne la voyant pas revenir, ses proches ont signalé sa disparition quelques heures après. Le corps de cette femme de 55 ans a été retrouvé le lendemain par un planteur. La quinquagénaire avait été découpée en plusieurs morceaux et son buste flottait à la surface de l’eau.

 

L’autopsie pratiquée par le Dr Maxwell Monvoisin a attribué le décès à une strangulation. Parmi les pistes explorées jusqu’ici par les enquêteurs: un crime passionnel ou encore un sacrifice dans le cadre d’un acte de sorcellerie. Le téléphone portable de la victime a été analysé et des sacs poubelle dans lesquels des morceaux du corps de la victime ont été transportés ont été retenus comme pièces à conviction.