Une année après sa retraite, Thomas Desvaux a de nouveau enfourché une bécane. Compétiteur dans l’âme, il n’a pu se tenir loin du peloton. «Ça s’est fait très vite. On me fait cadeau d’un vélo pour ma fête, en novembre dernier, et puis voilà quoi. J’ai ce besoin d’en refaire. C’est difficile de rester loin de la compétition», raconte l’ancien champion de Maurice.

« J’avais les fourmis dans les jambes, j’étais tout excité quand je voyais des coureurs passer », ajoute-t-il. Bon, dissipons le doute, Toto ne sera pas de la partie dimanche. «C’est certain, dimanche je ne ferai pas le circuit du Champ-de-Mars. C’est trop tôt pour moi, j’y serai sans doute en tant que spectateur.»

Cette année passée loin des sprints et lacets des montagnes, Thomas Desvaux en a profité pour se stabiliser professionnellement. «Il me fallait être stable dans mon job. Ça marche bien depuis une année. Et je trouve du temps pour m’entraîner tôt le matin.»

Iron Man Coïncidence ou hasard, Toto retrouvera le peloton dans une année cruciale, celle des Jeux des îles. Pour l’ancien coureur de la Standard Bank CT, il n’y a pas de calcul. «Non, les Jeux des îles ne sont pas un objectif. Advienne que pourra», lâche-t-il.

«Moi je vois au-delà des JIOI. Je veux faire l’Iron Man en septembre. C’est à Maurice et j’espère bénéfi cier d’une wild card. Je bosse pour être en forme, et ça passe par le vélo. Si on a besoin de moi, je serais disponible. Sinon, la vie continue.Les JIOI ne sont pas une obsession», confi e le coureur de Fit for Life.

C’est sans pression que Thomas Desvaux va courir cette saison. «Avant c’était mon gagne-pain. Il y avait une obligation de résultats. Désormais, je suis bien plus relax», conclut-il.

G. H.