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Côte d’Ivoire : Ultimatum de la France et des Etats-Unis à Gbagbo

17 décembre 2010, 00:00

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Côte d’Ivoire : Ultimatum de la France et des Etats-Unis à Gbagbo

La France et les Etats-Unis ont lancé un ultimatum à Laurent Gbagbo en lui demandant d’abandonner la présidence à Alassane Ouattara "<EM>avant la fin de la semaine</EM>".<BR><BR>&nbspS’il persiste à violer le verdict des urnes, il fera l''''objet de sanctions de l''Union européenne et pourrait être poursuivi par la Cour pénale internationale, a déclaré Nicolas Sarkozy vendredi.&nbsp&nbsp "<EM>Il n''y a pas d''autre possibilité pour M. Gbagbo que de quitter à brefs délais un pouvoir qu''il usurpe</EM>", a-t-il martelé.<BR><BR>La liste de dignitaires ivoiriens qui feront l’objet de sanctions sera finalisée lundi par les ministres des Affaires étrangères de l''UE, et comprendrait diverses personnalités dont&nbsp le président du Conseil constitutionnel, Yao N''Dre, qui a proclamé la victoire du président sortant Laurent Gbagbo. Ils risquent notamment un gel de leurs avoirs et une interdiction de voyager à l''étranger.<BR><BR>Une position similaire à celle de la France a été énoncée ce vendredi à Washington par un responsable du département d''Etat, qui a indiqué que cette position de « <EM>fermeté</EM> » était également partagée par l''Union africaine et la Confédération des états d''Afrique de l''Ouest (Cedeao) dont fait partie la Côte d''Ivoire. Le principal responsable de l’Union Africaine, Jean Ping, est d’ailleurs arrivé ce vendredi à Abidjan, sans doute porteur de ce message de la communauté internationale.&nbsp <BR>Pour rappel : des affrontements entre forces de sécurité proches du président sortant et partisans de l''opposition jeudi à Abidjan et dans d''autres villes du pays ont fait entre&nbsp 20 et 30 morts. <BR><BR>Par ailleurs, les forces de l''ordre fidèles à Laurent Gbagbo quadrillent ce vendredi la capitale ivoirienne, où les partisans de son rival Alassane Ouattara n''ont pas repris leur marche vers la télévision d''Etat, au lendemain des violences meurtrières. Les partisans d''Alassane Ouattara,&nbsp avaient annoncé qu''ils poursuivraient leurs manifestations ce vendredi et notamment qu''ils reprendraient leur marche sur mais les locaux de la télévision, mais ceux-ci sont cernés par un impressionnant déploiement d''au moins une centaine de gendarmes, militaires et policiers.<BR><BR>Les rues d''Abidjan étaient plus calmes qu''à l''accoutumée ce vendredi matin. De nombreux commerces sont restés fermés et la circulation était fluide. L''échec des partisans d''Alassane Ouattara jeudi semble montrer que Laurent Gbagbo contrôle fermement l''appareil militaire, notamment la garde présidentielle, qui, d''après des témoins, a joué un rôle majeur dans ces affrontements.<BR><BR><STRONG><EM>Source : Reuters/AP</EM></STRONG>

Reuters/AP