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Débat budgétaire : le ministre des TIC défend la taxe sur les SMS et irrite l’opposition

11 novembre 2011, 00:00

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Débat budgétaire : le ministre des TIC défend la taxe sur les SMS et irrite l’opposition

Les débats budgétaires se sont poursuivis ce jeudi 10 novembre, et c’était au tour du ministre des Technologies de l’Information et de la Communication de prendre la parole. Ce dernier a indiqué que la taxe de 10 sous sur les SMS est un mal nécessaire et a par la même occasion critiqué le gouvernement de 2000-2005, ce qui n’a pas manqué d’irriter les membres de l’opposition.

Le ministre Tassarajen Pillay-Chedumbrum a, à plusieurs reprises, irrité les membres de l’opposition lors de son intervention ce jeudi 10 novembre. Il a longuement commenté la taxe de 10 sous imposée par le ministre des Finances, Xavier-Luc-Dual sur les SMS et MMS. « C’est un mal nécessaire », a-t-il indiqué. Il a ainsi indiqué que malgré cette hausse, Maurice reste le pays où le prix des SMS est le moins cher.

Le ministre a par la suite lancé une pique à l’égard des membres de l’opposition qui reprochent au gouvernement de faire du tort à la jeunesse mauricienne. Le ministre des TIC a en effet déclaré que c’est le gouvernement MMM/MSM de 2000 à 2005 qui a le plus fait souffrir la jeunesse mauricienne en augmentant la taxe à valeur ajoutée (TVA) de 10 à 15 % entre 2000 et 2005.

Cette remarque n’a pas laissé les membres de l’opposition indifférents. Le whip de l’opposition Rajesh Bhagwan a pour sa part donné la réplique en reprochant au ministre d’être démagogique. « N’oublie pas que tu faisais aussi partie de ce gouvernement », a-t-il déclaré. Le Premier ministre, Navin Ramgoolam s’est, du coup, joint à la partie en soulignant que le ministre Pillay a pris la bonne décision en se joignant à son gouvernement. « Il a su ouvrir les yeux, c’est pour cela qu’il m’a rejoint », a répondu le chef du gouvernement. Le député mauve a par la suite enchaîné en glissant : « Ne parle pas trop vite, il peut t’abandonner à n’importe quel moment », sous le regard amusé de Navin Ramgoolam.

Auparavant, le ministre des TIC a  énuméré les projets d’informatisation, notamment dans les services de la santé publique, le judiciaire, le parlement, l’éducation ou encore le paiement en ligne.

Tassarajen Pillay-Chedumbrum a aussi salué les mesures budgétaires, notamment  la mise en œuvre du projet Mauritius National Identity Card (MNIC) qui aura pour but de remplacer l’ancienne carte d’identité traditionnelle. « Cette nouvelle carte permettra aux citoyens et aux personnes appartenant au monde des affaires d’interagir avec le gouvernement en toute sécurité », a-t-il expliqué.