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Daniel Labonne : Performer Power
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Daniel Labonne : Performer Power
Dans son livre «Empowering the Performer», l’auteur revient sur près de 30 ans de théorisation des arts de la scène.
Croire dans le pouvoir agissant de la performance. Y voir un outil, une action politique. C’est le parcours semé d’embûches de Empowering theperformer, signé Daniel Labonne. Publié par la maison britannique TamaRe House, l’ouvrage - assorti d’une préface d’Issa Asgarally – a été lancé, hier, chez Bookcourt, au Caudan.
Un livre qui – l’auteur s’en excuse presque – tient à la fois du roman d’aventures, de la recherche et du compte rendu de projets pilote à travers l’Afrique, pour plaider la cause des arts de la scène.
Ce qui frappe d’emblée c’est que cet homme a porté une idée pendant plus de 25 ans. Quand il se raconte, c’est sans faire mystère des refus, des vivres coupés sans explications. C’est sans occulter le fait que sa «diamond theory», son argumentaire en faveur du développement du performer pour l’avancement de l’Afrique est un, «dream still alive».
«How realistic is the Foundation for Arts Creativity and Exchange (FACE)», se demande-t-il.Fondation créée l’an dernier.«Sure, we remain in the realm of ideas and we have to navigate in choppy waters with political undercurrents.»
Daniel Labonne recense «a university post-graduate thesis (…) evaluation of the project after 10 years; 19 separate reports (…)video documents testifying of the living conditions and training methodologies at the African Symposium Workshop». Mais qu’est-ce que desrapports – aussi nombreuxsoient-ils– s’ils ne sont pasmis en pratique ?
Le plus important est ailleurs. Dans la persévérance qui transpire de la théorie. Voilà un homme qui en 1984 est un entrepreneur mauricien vivant en Côte d’Ivoire. La même année, il participe au Symposiumon African Theatre et est membre fondateurde l’Union of African Performing Artists (UAPA). «Myfirst visit to Africa took me to Senegal, not for any theatre work, but because I was researching direct teaching techniques of unwritten languages, with specific regards to Kreol in Mauritius.»
Saut en Angleterre en 1987, où il prend de l’emploi. À partir de là, il se débrouillera pour coincer son pied dans la porte, à Paris, au Zimbabwe, au Cameroun. Jusqu’à obtenir un mastère de l’université de Londres. À lire sa détermination à convaincre du bienfondé de Empowering theperformer, c’est à se demander si la vie théâtrale de Daniel Labonne, n’est pas sur le point de (re)commencer
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