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Dans les jardins de… l’Heritage Awali Golf & Spa Resort

1 mars 2014, 11:16

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Dans les jardins de… l’Heritage Awali Golf & Spa Resort

Véritable joyau du groupe Veranda Leisure & Hospitality (VLH), le cinq-étoiles a pour cadre verdoyant le Domaine de Bel-Ombre, sur la côte sud de l’île. Ses jardins, d’inspiration mauricienne et africaine, invitent à la détente et à la découverte. 

 

Esprit d’équipe

Notre guide durant la visite de l’Heritage Awali Golf & Spa Resort, Janot Peroumal (photo), est à la fois Landscaping Manager de la Compagnie sucrière de Bel Ombre (CSBO) et employé de la firme ESP Landscapers. Celle-ci s’occupe de l’entretien des jardins du cinq-étoiles – conçus par Landmark Studios, de l’Afrique du Sud – depuis 2008. Avec onze jardiniers qui reçoivent une formation continue, Janot veille sur la flore de l’établissement, soit une superficie de 45 000 m2. L’efficacité de son équipe, selon lui, est basée sur la communication et la valorisation de chacun des jardiniers. Avant même de franchir le portail de l’hôtel, le design de l’allée offre l’occasion à notre guide de nous exposer quelques principes appliqués à l’Heritage Awali :
 
La rigueur : de chaque côté de l’allée bordée de Dianella panaché, des bouquets de palmiers Veitchia, à intervalles réguliers, entourés de Duranta bien taillé, renvoient une image harmonieuse que complète le gazon impeccablement tondu. Pour le Landscaping Manager, la première impression est essentielle à l’arrivée des clients.
 
Le jeu de couleurs : le professionnel attire notre attention sur le choix réfléchi des végétaux qui par les tons de vert, de blanc ou de jaune qu’ils présentent évitent la monotonie.
 
Effet gradué : la conception d’un jardin permet aussi d’exploiter les plantes selon leur hauteur, offrant au regard l’occasion de se promener « de bas en haut ».
 

FOCUS


« Notre bonus à nous, c’est la couleur », aime à dire Janot Peroumal, en parlant des plantes et arbres de l’Heritage Awali. La preuve en images…

 
Le Dianella ensifolia, aux minuscules fruits bleu violacé.
 
Le Thespesia populnea, aux fleurs roses et jaunes.
 
Le gingembre crêpe (Costus speciosus), à la robe rouge et blanc.
 

Sens d’appartenance

 
L’Heritage Awali célébrera ses dix ans le 15 octobre. Le Resident Manager, Christophe Ramdiane, nous explique que ce sera l’occasion, pour les clients arrivés ce jour-là, de mettre en terre « leur » arbre endémique, souvenir vivant de l’événement. Un peu plus tôt, Janot nous aura montré une zone réservée à ces espèces, plantées par des clients habituels (bois de rat – Tarenna borbonica) (photo1), la Management Team (bois d’ébène – Diospyros tesselaria) et les jardiniers (bois de ronde – Erythroxylum), entre autres, dans des espaces dédiés. Ils peuvent retrouver leur nom et la date de leur participation sur une plaque commémorative. Leur sens d’appartenance à l’hôtel s’en trouve ainsi renforcé. Et, moment d’émotion, dans l’espace imparti aux participants au marathon inter-hôtels 2010, de jeunes plants de bois de Judas (Cossinia pinnata) ont fait leur apparition (photo 2). Ravi, le paysagiste nous dit qu’ils contribueront à la politique de préservation mise en place dans le Domaine de Bel-Ombre.
 
 
 
 

Retour aux sources

 
En accord avec le nom de l’établissement, « Awali », signifiant «origines » en africain, les clins d’oeil au berceau de l’humanité y sont nombreux. De fait, à l’ocre des bâtiments, se marie le pourpre du Pennisetum (photo 3), dont les inflorescences, oscillant au gré du vent, évoquent les savanes d’Afrique. Des sculptures du Mauricien PEM (photo 4) et d’autres, rapportées du continent, sont autant de références aux arts premiers. Enfin, des coins découverte, où ont été appliquées les techniques du « hard gardening » (photo 5), font la part belle à la pierre, aux galets et aux coraux, matières brutes qui se prêtent bien aux installations.
 
 
 
 
 

Renaissance

 
Elément essentiel à la vie, l’eau fait partie intégrante de l’univers de l’Heritage Awali. Celle utilisée pour l’arrosage qui se fait automatiquement, la nuit, provient de la station d’épuration de l’hôtel, dans un esprit écologique. Puis, lorsque les clients franchissent le seuil du cinq étoiles, au rythme d’un tam-tam géant, la vue de bassins où glissent des carpes koï autour de palmiers bouteille (photo 6), ne peut qu’être vivifiante, prémices aux baignades rafraîchissantes dans les piscines de l’établissement. De petits bassins de pierre, tel celui du spa « Seven Colours » (photo 7), sont en outre le réceptacle d’arrangements floraux habilement exécutés chaque matin.
 
 
 
Vous avez vous aussi un beau jardin, écrivez-nous à julie.rivet@lexpress.mu