Le chaos semble perdurer parmi des plaisanciers de l’Est. Et ce malgré le récent amendement apporté à la Tourism Authority Act concernant leurs activités à Trou-d’Eau-Douce et Grande-Riviere-Sud-Est.Ceux qui exercent dans l’illégalité continuent, dit-on, leurs activités en toute sérénité. «Nou ti pense kan lalwa la pou sorti banla pou per ek tou pou dan lord. Meisi tou enkor parey», lance Darsan Ractoo, le president de l’Eastern Federation of Pleasure Crafts Operators.

Il ajoute que malgré l’installation d’un panneau pour indiquer le lieu d’embarquement des clients, certains opérateurs passent outre. Car «zame aret sa ban bato maron la, zame pran sanksyon kont zot ou donn zot kontravensyon», déclare Darsan Ractoo.

Selon le président de cette fédération, une telle situation dure depuis plus de dix ans et met les activités de ses adhérents en péril. Darsan Ractoo est d’avis que quelque 70 % des opérateurs travaillent dans l’illégalité à Trou-d'Eau-Douce et que les autres éprouvent d’énormes difficultés à survivre.

Pour remédier à cette situation, la fédération demande aux autorités concernées d’être plus sévères. Les opérateurs opérant dans la légalité souhaitent avoir une rencontre avec un responsable de ce secteur pour faire état de leurs doléances et proposer certaines solutions. «Depi lontan nou pe rod rande vou me zame pann gaynye», confie l'un d'eux.