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Défigurée, une Française obtient Rs 300 000 de dommages
22 décembre 2013, 06:29
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Défigurée, une Française obtient Rs 300 000 de dommages

Défigurée après un accident de voiture, elle a obtenu près de Rs 300 000 de dommages. Cela quinze ans après les faits. Gwénaëlle Saindrenan, une Française, avait intenté un procès au chauffeur de la voiture qui avait percuté la sienne et à la Swan Insurance, réclamant Rs 10 millions de dommages.
Le verdict est tombé. Face à ces multiples dommages moraux causés à la victime, le juge Eddy Balancy a tranché en faveur de Gwénaëlle Saindrenan le mardi 17 décembre. Il a ordonné à la Swan Insurance de payer Rs 250 000 de dommages moraux à cette dernière et Rs 40 000 à son mari Jean-Roland Soupe. La victime, une Française, avait intenté un procès au chauffeur de la voiture qui avait percuté la sienne il y a 15 ans et à la Swan Insurance, réclamant Rs 10 millions de dommages.
L’accident de la route dont elle a été victime s’est produit le 2 juillet 1998 à Vacoas. Depuis, la Française a vécu un véritable calvaire, comme elle l’a expliqué à la Cour suprême. En vacances avec sa famille à Maurice, Gwénaëlle Saindrenan était en voiture avec son mari Jean-Roland Soupe lorsqu’une voiture, avec au volant Jerôme Joseph Alain Tennant, a heurté la leur de plein fouet.
La victime, alors âgée d’une trentaine d’années, était assise sur le siège du passager. Sous l’impact, elle a été propulsée contre le pare-brise bien qu’elle portait la ceinture de sécurité.
Elle a été grièvement blessée au visage. Elle a suivi des traitements à Paris, a dû subir maintes opérations et a eu recours à la chirurgie esthétique pour essayer de réparer les graves blessures subis au visage. Gwénaëlle Saindrenan n’a pas pu travailler pendant plusieurs mois car elle avait des «troubles de la mémoire, de la concentration et de l’équilibre» comme elle l’avait déclaré lors de son témoignage en Cour suprême.
Le couple a réclamé des dommages moraux et materiels d’un montant de Rs 10 millions au total à la Swan Insurance. Gwénaëlle Saindrenan a expliqué à la Cour suprême que le plus dur était le rejet de sa fille, alors en bas âge, pendant environ deux mois. Elle s’était aussi retrouvée dans l’incapacité d’avoir un second enfant comme elle l’avait souhaité car l’accident avait créé une barrière psychologique «trop forte à franchir». De plus, selon le rapport d’un spécialiste, elle avait développé une «réaction anxio-dépressive».
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