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Délaissé par sa petite amie à cause d’une photo obscène sur Facebook

29 octobre 2013, 17:38

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Délaissé par sa petite amie à cause d’une photo obscène sur Facebook

Il a découvert un profil Facebook à son nom accompagné d’une photo d’un homme... complètement nu. Choqué et craignant des malentendus, cet employé de banque aurait tout de suite appelé sa petite amie pour mettre les choses au clair. Mais, celle-ci aurait préféré le quitter pour «préserver son honneur».

 

Le malfaiteur aurait agi par jalousie. C’est du moins ce que soupçonne cet employé de banque, âgé de 38 ans. Samedi, il a découvert que quelqu’un avait crée un profil en utilisant son nom et sa photo sur Facebook. Nombre de ses collègues ont cru qu’il s’agissait de lui-même. Sa petite amie l’a même délaissé. Outré, le trentenaire a porté plainte au Cybercrime Unit et au National Computer Board hier, mardi 29 octobre.

 

Samedi, vers 21 heures, c’est une de ses collègues qui l’a appelé pour lui dire qu’une photo indécente de lui était sur son profil Facebook. «Cela fait quatre ans que je n’ai plus de compte sur ce site !», souligne le trentenaire. Intrigué, il a demandé à sa soeur de vérifier. Il a été choqué de voir une photo confidentielle, qui avait été prise au bureau pour un document, et dont il n’a même pas l’original, comme photo de profil.

 

Et sur sa page, il y avait la photo d’un homme nu, ainsi que la phrase «je suis en vacances, les filles, si vous voulez passer du bon temps, contactez-moi sur mon portable», écrite en anglais. La photo et la phrase, pouvant être vues par tous les internautes, avaient été publiées le 17 octobre, soit le jour où la victime allait effectivement en congé. Et pendant neuf jours, nombre de ses collègues, qui avaient ajouté l’usurpateur comme ami, ont cru que le trentenaire était «tombé sur la tête». Hormis cette photo et le commentaire, la page était vide.

 

C’est sa collègue qui aurait «signalé» le profil, lequel a été effacé peu après par les responsables du réseau social. «C’est sans doute quelqu’un qui me connaît très bien et qui est jaloux parce que j’ai eu une promotion», considère le trentenaire.

 

Il aurait appelé sa petite amie, employée dans la même banque, pour lui confier son calvaire. Mais après des heures de discussion, la jeune femme devait lui dire qu’elle mettait fin à leur relation «pour préserver son honneur», notamment face aux collègues.

 

La victime souligne qu’en juillet dernier, son nom avait aussi été souillé lorsqu’une personne sur Facebook, présentant un faux nom, harcelait ses collègues féminines. «Quelqu’un avait propagé des rumeurs selon lesquelles j’étais le harceleur !», soupire-t-il.

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