Dans la profession, on les appelle déjà "les gangs des cambrioleurs de bungalow ". Et leur tableau de chasse ne cesse de s''''étoffer au fil des semaines.

Depuis quelques mois, nombre de bungalows dans le Nord de l’île subissent les attaques répétées d''une, ou de plusieurs, équipes de cambrioleurs. Pourquoi parle-t-on de gang? Rideaux de fer découpés, antivols forcés... les modes opératoires sont nombreux, mais les cibles sont toujours les mêmes. Des bungalows où séjournent des touristes ou des Mauriciens friqués.

Rs 601 000, c’est la valeur des bijoux dérobés dans le bungalow d’une habitante de Péreybère entre le 4 et 8 août. Les voleurs se sont introduits dans la maison après avoir forcé les antivols d’une fenêtre rapporte la victime dans sa déposition consignée le 12 août au poste de police de Grand-Baie. Un autre cas du genre a été rapporté à Grand-Gaube le même jour, cette fois-ci les voleurs ont fait main basse sur 2 500 euros.

La Criminal Investigation Division (CID) prend très au sérieux ces enquêtes. Elle a résolu plusieurs cas du genre ces derniers temps. Et à chaque fois, des gangs ont été démantelés.

La preuve que les voleurs évoluent d’avantage en bande de nos jours. «Ce sont des bandes très bien organisées. Les voleurs étudient les lieux pendant plusieurs jours avant de passer à l’action et chaque membre du gang occupe une fonction précise», explique un enquêteur de la CID qui travaille sur ces affaires.

Cette surveillance minutieuse des lieux avant de sévir qui fait que les cambriolages se font sans violences. Ils ont lieu la plupart du temps en milieu de journée en l’absence du propriétaire. Avec l’augmentation de ces types de vol, les habitants se sentent moins en sécurité.