Les Mauriciens ne sont pas insensibles au sort des tamouls au Sri Lanka. Une marche a été organisée cet état des choses.

Des centaines de personnes ont manifesté dans les rues de la Capitale ce vendredi 6 mars pour dire non au «massacre» des tamouls au Sri Lanka. Les manifestants ont gagné l’ambassade de l’Inde pour y déposer une pétition que les officiers n’ont pas acceptée.

 «Arrêter le massacre», «Libérer Tamil Eelam», «Les Nations Unies doivent ouvrir les yeux», tels étaient quelques-uns des slogans inscrits sur des pancartes et des banderoles portés par les marcheurs. C''''est au son des «tapus» et des tambours que les manifestants ont marché jusqu’à l’ambassade d’Inde à Port-Louis.

Des politiques, ministres et membres d’associations socioculturelles faisaient parti de cette foule. Ainsi, on a pu apercevoir le ministre Rama Valayden, le vice-Prime ministre Rashid Beebeejaun, entre autres.

Arrivée devant l’ambassade, la foule s’est massée devant les portes en attendant que la pétition signée par des milliers de sympathisants y soit déposée. «Mais, les officiers de l’ambassade n’ont pas accepté notre pétition», explique un des organisateurs de cette marche pacifique. Cependant, la lutte ne s’arrête pas là pour les organisateurs de cette marche. Des collectes de vives destinées aux tamouls sri-lankais auront lieu à travers l’île.

Ils sont plusieurs civils sri-lankais tamouls à être piégés dans la zone de guerre où s''affrontent l''armée et les Tigres tamouls.

Des civils meurent par manque de nourriture et de médicaments, a averti l''ONU, en dénonçant la "catastrophe humanitaire en cours" dans le nord de Sri Lanka.

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