Elles ont du talent et n’ont pas froid aux yeux. Annabelle Fleury et Anaïs Lionnet sont sous les feux de la rampe grâce à leur savoir-faire et leurs idées novatrices.

Elle est en pleine évolution. L’industrie de la mode et du textile voit en effet émerger de jeunes créatrices qui, grâce à leurs idées novatrices, veulent tirer cette industrie vers le haut, vers la haute couture, plus précisément… Parmi celles qui filent un bon coton : Annabelle Fleury et Anaïs Lionnet. Munies de leur dé à coudre et de leurs doigts de fées, elles insufflent un nouveau dynamisme à entrepreneuriat. Annabelle Fleury est de celles qui n’ont pas froid aux yeux. Résultat : sa marque Oriya fait un carton. Diplômée de l’École de Condé à Paris, la jeune femme rejoint, en 2008, la prestigieuse équipe de Malhia Kent à Paris. De là, elle confectionne des vêtements pour Chanel, Valentino, Paco Rabanne, Versace etUngaro.

«En 2008- 2009, j’ai aidé à la préparation de la collection de Malhia Kent, présentée au Salon Première vision. Et pour couronner le tout, j’ai aussi entamé mon premier défilé de mode à l’espace Pierre Cardin à Paris», raconte-t-elle. Unefois les études et l’apprentissage terminés,démarre alors une riche carrièrequi porte déjà ses fruits…

Question talent Anaïs Lionnet en connaît également un rayon. Elle a repris l’atelier de couture familial, en y apportant une touche plus moderne. L’enseigne Lionnet et Fauzou Ltée est née quelque temps après.

«La haute couture a sa place à Maurice. Mais l’on offre très peu de moyens aux jeunes stylistes», souligne Anaïs Lionnet. Maisà force de persévérance,elle apu réaliser son rêve. Son but, désormais :intégrer la Fédération de haute couture parisienne

La tête remplie de projets, les deuxjeunes femmes,dans le vent, envisagent l’avenir avec sérénité…