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Divali chez les Rumun ou la fête de la lumière façon portes-ouvertes

14 novembre 2012, 00:00

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Divali chez les Rumun ou la fête de la lumière façon portes-ouvertes

Animation particulière à la rue Pope Hennesy, à Curepipe, le mardi 13 novembre, au soir de Divali. Une grande maison, habillée de luminaires de toutes les couleurs… Rien de plus normal pour l’occasion. Sauf que le yogi Rumun a littéralement ouvert ses portes à tout le monde, comme il le fait chaque année.<BR><BR>«<EM>Nous faisons cela chaque année depuis plus de trente ans</EM>», raconte le principal concerné. A l’époque, il se souvient que les enfants des alentours, intrigués par les diyas et autres décorations à l’occasion de Divali, venaient et regardaient celles-ci à travers la grille. <EM>«Avant on célébrait Divali à grilles fermées. Chacun avait peur de son voisin. Les enfants voulaient entrer. Nous leur avons ouvert et ils reviennent chaque année, même s’ils ont grandi et habitent maintenant Tamarin ou Rivière-Noire</EM>», poursuit celui qui est également le fondateur du collège Presidency.<BR><BR>Et pour cause, ils sont nombreux à faire le déplacement. La plupart sont des curepipiens, venus soit par curiosité, soit par habitude, car la maison Rumun s’est bâtie une réputation, légitime, d’accueil et de partage. «<EM>C’est la première fois que je viens. J’avais vu les lumières il y a quelques jours et un ami m’a parlé de la maison</EM>», nous dit un père de famille. Comme lui, ils sont nombreux à être venus en famille et à avoir élu domicile dans le jardin. Il y a bien sûr les habitués, qui sont salués par le Yogi Rumun et son beau-frère Anand Gopal, alors que les autres membres de la famille s’affairent en cuisine pour agrémenter la soirée des sucreries de circonstance.<BR><BR>«<EM>Il faut compter une préparation de 15 jours pour les décorations. Et encore, avec la pluie, une bonne partie des lumières ne fonctionnent pas»</EM>, confie Anand Gopal. En tout cas, ce petit détail passe facilement inaperçu, tant l’ambiance est conviviale. «<EM>Le but n’est pas d’impressionner, mais de promouvoir l’ouverture à travers la lumière</EM>», ajoute notre interlocuteur.<BR><BR> Il est 20h00, la cour ne désemplit pas et les visiteurs d’un soir se succèdent. Un policier assure même la circulation, qui n’aurait rien à envier au centre-ville de Port Louis aux heures de pointe. Les grilles du Yogi Rumun resteront ouvertes quelques soirs encore, pour ceux qui ont manqué le rendez-vous d’hier, avant de rempiler pour l’année prochaine…<BR>