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Dr D.Y. Patil Medical College: peu de chances de poursuites malgré des preuves vidéo
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Dr D.Y. Patil Medical College: peu de chances de poursuites malgré des preuves vidéo

Ce sont des failles innées à la Prevention of Corruption Act (PoCA) qui devraient compliquer les choses pour les enquêteurs de l’Independent Commission against Corruption (ICAC), surtout en ce qui concerne le couple Bappoo. Leur enquête en trois volets porte sur l’affaire Dr D.Y. Patil Medical College. Cela, après les révélations de Sajay Alias et Harris Joy Varghese, les deux médecins indiens qui ont pratiqué à l’hôpital de Rose-Belle dans le cadre de leurs études sans être enregistrés auprès du Medical Council.
Pourtant, RadioPlus a soumis des vidéos sur cette affaire. Vidéos qui ont été récupérées mercredi. Sur la vidéo remise par Nawaz Noorbux, directeur de l’information de RadioPlus, aux enquêteurs, on voit clairement Raj Bappoo, directeur du DrD.Y. Patil Medical College, dire : «Maybe tonight my wife will tell me about the minister and so on. They are doing something.Let us see whether they are going to get the exemption.» Raj Bappoo tente ainsi de rassurer Sajay Alias et Harris Joy Varghese.
Ceppendant, la personne la plus exposée à des poursuites est le Regional Health Director (RHD) de l’hôpital Jawaharlal Nehru, le Dr Ramdoyal. Car, dans une deuxième vidéo, on peut voir le doyen, le Dr Rakesh Sharma, parler de ses efforts pour que le RHD ferme les yeux sur le fait que les deux étudiants n’étaient pas des médecins enregistrés. «You have no idea that with all difficulty, I have convinced Ramdoyal, Dr. Ramdoyal, the RHD, to allow my students to go to the wards and to OPD […] Because he is very close to us. We have kept him happy», explique-t-il sur la vidéo.
L’enquête devrait se concentrer sur comment le doyen de l’établissement s’y est pris pour le garder «happy». Cette phrase est largement interprétée comme un aveu de gratification, quelle qu’en soit la forme. Un judge’s order devrait alors suffire à apporter des éléments de preuve en scrutant ses comptes en banque. Toutefois, si la gratification a pris la forme d’un service plutôt que de l’argent, la tâche s’annonce plus compliquée.
Dans le cas de la location par le ministère de la Sécurité Sociale des deux étages d’Altima, le fait que la ministre responsable n’est pas normalement impliquée dans la prise de décision devrait rayer toute possibilité de conflit d’intérêts. Quant aux confidences supposées entre les époux Bappoo sur les décisions gouvernementales, malgré la vidéo, rien ne prouve qu’une conversation a vraiment eu lieu. Qui plus est, les ministres ne font pas partie des Public Officials passibles de poursuites sous la PoCA.
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