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Dr Reinald Schiestel : « J’apprends aux gens à pratiquer l’auto-guérison »

8 janvier 2011, 10:42

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Bien que respectant la science, le Dr Reinald Schiestel prône l’auto-guérison. Cette pratique, qui passe par le subconscient, rappelle le bouddhisme Zen. En final, c’est le patient qui choisit de guérir, dit-il.

 

Vous animez des conférences sur l’auto-guérison. Parlez-nous de votre méthode.

Je pratique toujours les interventions chirurgicales classiques, mais j’y ajoute tout ce dont le patient a besoin. Les gens veulent toujours avoir des explications, voulant nommer la méthode utilisée et la coller au mur. Cela ne marche pas ainsi. Chaque personne est unique et le traitement diffère. Parfois, le patient a seulement besoin qu’on lui dise qu’il n’a pas de problème au genou.

C’est ce que vous appelez l’«auto-guérison» ?

Oui. La plupart des gens n’y croient pas et passent des mois en réhabilitation, sans pour autant reprendre le sport à 100 %. Parfois, le patient peut avoir perdu le flux d’énergie de son corps et a besoin d’acupuncture. Mais, il est possible d’atteindre un niveau plus élevé où les aiguilles ne sont plus nécessaires. Un simple toucher peut suffire. Cela n’a rien à voir avec le vaudou. C’est tout simplement l’auto-guérison.

Comment est-ce que vous intervenez dans ce cas ?

Mon travail consiste à enseigner aux gens comment activer leur système d’auto-guérison à 100 %, et à leur expliquer pourquoi ils ne guérissent pas. C’est le choix de la personne de guérir, et non le mien. Si vous êtes malade, ce n’est pas très agréable, mais c’est qu’il y a une raison. Quand le patient a compris cette raison, il peut ensuite décider s’il veut continuer à faire ce qu’il fait déjà, ou s’il veut changer.


Donc, si une personne décide de ne plus être malade, elle ne le sera pas ?

Oui, mais cela commence par autre chose. Déjà, se dire «Je ne veux plus être malade» n’aide pas. Le subconscient est aussi responsable de la guérison, et il faut faire attention aux mots utilisés. Si vous rendez la phrase négative en disant «Je ne veux plus être malade», c’est exactement le contraire qui se passera. Votre subconscient comprendra que vous voulez être malade et vous le serez.

Un autre facteur très important est que les gens ne savent pas ce qu’ils veulent. Donc, cela peut prendre longtemps avant qu’une personne n’arrive à dire ce qu’il veut vraiment. Par exemple, au lieu de dire «Je veux vivre pendant longtemps avec ma femme et je veux qu’on soit heureux», on va répéter «Je ne veux pas la perdre», et c’est ce qui risque d’arriver.

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Propos recueillis par Zubair HANSYE