Leur maison est sous scellée, en raison de l’enquête policière sur le meurtre d’Abedoulla Polin. Et, il y a peu de chance pour que leur requête pour un logement soit entendue par les autorités britanniques.  Désormais, la famille Polin est à la rue. (photo: Les cinq membres de la famille Polin ont sollicité l’aide du conseil de Waltham Forest, à Londres).

Suite au drame qui les a secoués dans la soirée du dimanche 28 octobre, les Polin font face à un véritable cauchemar social. Les cinq membres restants de cette famille, qui vivait à Walthamstow, dans le Nord de Londres, ne savent plus où aller. Ils n’ont plus accès à leur maison, qui a été mise sous scellée après que le chef de famille, Abedoulla Polin, a été tué par son gendre à coup de couteau.

Au chevet de cette famille en détresse, Cader Hossenally. Le secrétaire de l’Anglo-Mauritius Disability Link répond toujours présent lorsque ses compatriotes sont en difficulté.

«Des démarches ont été entreprises auprès du conseil administratif du quartier de Waltham Forest, en vue d’obtenir un logement pour la famille Polin. Elles n’ont pas été concluantes. Cette famille ne sortira de cette crise qu’à condition que la communauté mauricienne manifeste, à son égard, une solidarité sans faille. Je lance un appel à nos compatriotes en ce sens. Toute expression d’aide peut être adressée à caderhossenally@yahoo.co.uk», explique Cader Hossenally.

En attendant, la famille Polin se retrouve à la rue. Et, il n’est pas dit que ce problème de logement sera réglé comme cela aurait été le cas pour une autre famille d’immigrés. Cela, à cause du statut, en cours de régularisation, de la famille.

Il ressort que les autorités locales ne seraient pas disposées à bouger le petit doigt pour eux, même sur une base strictement humanitaire. Les Polin sont donc livrés à eux-mêmes jusqu’à ce qu’une porte de secours leur offre la possibilité de s’en sortir.

Les Polin font face à cette situation depuis dimanche, quand une dispute familiale a débouché sur la mort du chef de famille, Abedoulla Polin. Il tentait de protéger sa fille aînée, alors que celle-ci se faisait agresser par son époux, un anglais d’origine pakistanaise.