Publicité

Drogue : les marchands de la mort innovent

26 juin 2013, 14:20

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Drogue : les marchands de la mort innovent
Ce 26 juin est la Journée internationale consacré à la lutte contre l’abus et le trafic illicite de drogues. Le constat à Maurice : de nouvelles substances ont fait surface. 
 
Le «black mamba» ou encore le salvia. Ce sont là autant de nouvelles drogues qui ont envahi le marché local. «Ce sont des drogues de synthèse. Il y a aussi ces substances qu’on essaie de fabriquer dans des laboratoires et qui reproduisent les attributs des produits existants. Des drogues qui échappent au circuit de contrôle», « explique Nathalie Rose, Coordinatrice chez CUT. Par exemple, le black mamba contient du THC, élément du cannabis  qui crée des effets de dépendance, entre autres. «Légalement, ce n’est pas du cannabis. C’est la raison pour laquelle des pays, comme la Grande-Bretagne, l’ont rendu illégal», enchaîne notre interlocutrice. Le black mamba est révélateur du jeu du chat et de la souris que se livrent les forces de répression et les trafiquants de drogue.
 
A défaut des produits rares et coûteux, les toxicomanes se tournent donc vers les dérivés. Depuis quelque deux ans, les jeunes surtout en abusent, estime Imran Dhanoo, directeur du centre Idriss Goomany, spécialisé dans le suivi des toxicomanes, entre autres. On relève ainsi un recours aux produits médicamenteux. Dont des substances servant, par exemple, à combattre l’épilepsie, par exemple, le rivotril, ou la maladie de Parkinson, ou encore des produits et des sirops contenant de la codéine qui est un dérivé d’opiacé. Il en est de même pour le valium et le librium qui contrôlent les problèmes d’anxiété et de troubles d’humeur.
 
 
Mais dans le cadre de cette journée internationale, le seul constat qui s’impose, c’est le fait que, jusqu’ici, les autorités sont impuissantes pour venir à bout de ce fléau qui frappe de plus en plus les jeunes. Sans compter les drogues légales comme la cigarette ou l’alcool.