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Ecoles primaires: deux nouveaux cas d’agression enregistrés

16 juillet 2013, 09:06

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Ecoles primaires: deux nouveaux cas d’agression enregistrés

Les agressions verbales et physiques prennent de l’ampleur au sein des établissements primaires. Cette semaine, deux nouveaux cas ont été consignés, notamment à l’école Notre Dame du Grand Pouvoir à Vieux Grand Port et à l’école Elsie Prele à Ste Croix.

 

Le président de l’Union of Primary School Teachers (UPST), Michael Armon, revient sur les faits. Vendredi dernier 12 juillet, un parent s’en est sauvagement pris à l’assistante d’une maitresse d’école. Cette dernière s’en est sortie avec un bras cassé et des ecchymoses, relate le président. La raison derrière cet acte ? Le parent n’était pas d’accord avec le fonctionnement de l’école. La maman de l’élève a été arrêtée par la police samedi. Hier lundi 15 juillet, elle a comparu en cour de Mahébourg et a été libérée contre une caution de Rs 5000 et après avoir signé une reconnaissance de dettes de Rs 15 000.

 

Un autre cas similaire s’est produit hier, à l’école Elsie Prele. Une enseignante de la Standard 1 a porté plainte contre un parent pour agression verbale. Une source au sein de l’établissement affirme que la mère de l’enfant a dit que son enfant avait été battu par sa maitresse. «Elle s’est pointée à l’école et a accusé l’enseignante d’avoir frappé son fils à la joue la veille. L’enfant portait une blessure à la joue», indique notre source. Et d’ajouter que ce serait peu probable que l’enseignante ait frappé l’enfant la veille, vu la cicatrisation avancée de la blessure.

 

Le parent, prise de colère, est entré en classe et a injurié l’enseignante. «Line zour li gros gros bêtise», ajoute notre source. Il ressort que le parent aurait même menacé de «tire professer la so linz ek bat li tanto kan lékol fini». Dépassée, l’enseignante a porté plainte au poste de police d’Abercrombie.

 

Saleem Choolun, secrétaire de la General Teachers Union (GTU) déclare, pour sa part, que l’insécurité règne en maitre dans les écoles primaires. «Il est du devoir du ministère de veiller à la sécurité des enseignants et des élèves pendant les heures de classe. Il ne faut pas oublier que plusieurs femmes travaillent comme enseignantes et que celles-ci n’habitent pas le quartier, elles doivent souvent se rendre à l’arrêt d’autobus à pied», dit-il. Pour Michael Armon, qui a organisé un sit-in à l’école Notre Dame du Grand Pouvoir lundi dernier, il est important que chaque école bénéficie de la surveillance constante d’un vigile, afin que ce genre de cas ne se reproduise plus dans les écoles primaires.