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Economie globale : les professionnels de la comptabilité parlent de croissance substantielle

24 avril 2012, 00:00

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Economie globale : les professionnels de la comptabilité parlent de croissance substantielle

Le niveau d’optimisme passe de 16 % en 2011 à 29 % au premier trimestre de 2012 chez les 2 200 professionnels interrogés dans le cadre d’une enquête. Le niveau de pessimisme régresse de 73 % en 2011 à 54 % en 2012.

Croissance substantielle. C’est la principale conclusion d’une enquête sur les conditions de l’économie globale réalisée par l’Association of Chartered Certified Accountants (ACCA) et l’Institute of Management Accountants (ICM), deux des plus importantes organisations regroupant les professionnels de la comptabilité du monde entier.

« L’économie globale a retrouvé ses marques de façon substantielle au début de 2012. Il existe des indications qu’elle a récupéré le dynamisme qu’elle a perdu au cours de l’année écoulée », indique l’enquête.


L’enquête a été entreprise auprès de 2 200 professionnels de la comptabilité. Elle révèle que le niveau d’optimisme chez les comptables par rapport à la capacité de l’économie globale à se refaire une santé est passé de 16 % en 2011 à 29 % en 2012. Evolution positive également chez ceux qui pensaient que l’état de l’économie globale allait soit se détériorer, soit se stagner pour le premier trimestre. En effet, en 2011, ils étaient 73 % à partager cet avis. En 2012, ils n’étaient plus que 54 %.

Sans doute animés par les perspectives de croissance du continent noir, les comptables de la région Afrique de l’ACCA et de l’ICM se sont montrés plus confiants et plus optimistes que leurs confrères des autres régions, toujours par rapport au premier trimestre de 2012.

Jamil Ampomah, Director Sub-Saharan Africa pour l’ACCA, ne s’en étonne pas : « Lors qu’il est question des perspectives de l’économie globale, l’Afrique s’est toujours montrée plus optimiste et confiante que toutes les autres régions où les deux organisations de professionnels de la comptabilité sont implantées. »

Les rédacteurs du rapport de cette enquête veulent être réalistes par rapport à la spécificité de l’économie africaine. Ils sont d’avis que l’inflation associée aux prix des intrants dans les processus de production industrielle constitue un des défis majeurs des économies du continent noir. Ils notent que le taux de ce type d’inflation est demeuré très élevé depuis la mise en route de l’enquête sur les conditions de l’économie globale. Cependant, le rapport sur les conclusions de l’enquête note que pour le premier trimestre de 2012, le taux de l’inflation associé au prix des intrants est demeuré le même soit 66 % bien que la plupart des principales régions aient enregistré une hausse à ce niveau.

Autre défi non moins important qui donne des sueurs froides aux gestionnaires des économies du continent noir est celui des dépenses publiques. Les professionnels de la comptabilité interrogés dans le cadre de cette enquête ont toutefois noté un phénomène qui prend à contre-pied une perception qui a fait son chemin depuis quelque temps. Il s’agit du niveau des dépenses publiques pour les cinq prochaines années.

Jusqu’ici, les prévisions ont soutenu que celui des pays africains sera plus élevé qu’ailleurs. Or, lors du premier trimestre, les professionnels de la comptabilité consultés observent que l’Afrique est l’unique région où le degré de l’intervention des Etats pour stimuler l’économie a connu une baisse.