Les ministères de la Santé et de l’Education sont en concertation avec des ONG afin de déterminer la manière de rendre plus efficace l’éducation sexuelle dans nos écoles.

En 2011, on estime à 230 le nombre d’adolescentes à s’être retrouvées enceintes. «La sexualité reste un sujet encore tabou dans certaines familles. Les enfants sont toujours intéressés par les sujets que nous leur proposons. Nous privilégions l’interaction. Les enfants sont à l’écoute et posent beaucoup de questions qu’ils n’osent pas poser à leurs parents», déclare Agnieszka Kieniewicz-Duverge de l’Action Familiale qui est en collaboration avec le ministère de l’éducation.

A ce stade, des cours d’éducation sexuelle sont dispensées au Certificate of Primary Education (CPE) et, quelques fois, au niveau de la cinquième. Il s’agit, entre autres, de sensibiliser les jeunes sur leurs droits et sur les risques du sida. Ils sont également préparés aux changements de leurs corps pour l’éveil à l’amour et à la sexualité.

«Nous avons déja un groupe d’enseignants avec un calendrier de travail qui est dispensé de l’éducation sexuelle dans une trentaine d’écoles primaires et secondaires », affirme Vidya Charan, directrice de la Mauritius Family Planning & Welfare Association. Au niveau du secondaire, cette association essaie plutôt de sensibiliser les jeunes à ne pas banaliser l’activité sexuelle et la contraception.

D.L.