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Éducation: transformation radicale du General Paper avec l’arrivée du HSC Pro
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Éducation: transformation radicale du General Paper avec l’arrivée du HSC Pro

Il comprendra trois épreuves au lieu de deux et deviendra Global Perspectives. Le General Paper connaîtra des changements majeurs à partir de 2015 avec l’entrée en vigueur du HSC Pro. Une formation académique qui permettra aux élèves de «développer leurs facultés critiques, analytiques et synthétiques», indique Lucien Finette, directeur du MES.
Passer un oral dans le cadre du General Paper, composer trois épreuves au lieu de deux... Ce sont là des changements majeurs qui se préparent dans la perspective du démarrage de la phase pilote du Higher School Certificate Professionnal (HSC Pro), prévu pour la rentrée 2015.
«Attention, ce n’est pas pour venir étaler son savoir», précise Lucien Finette, directeur du Mauritius Examinations Syndicate (MES). Mais pour montrer que l’on peut défendre son opinion et argumenter en anglais.
Lucien Finette est actuellement en pleine campagne d’explication des modalités du HSC Pro. La semaine dernière, il a abordé le sujet avec des élèves et enseignants à l’Universal College à Rivière-du-Rempart. La campagne d’explication touchera ensuite les recteurs, employeurs et le Human Resources Development Council. Puis, des sessions de formation seront organisées en avril, juillet et octobre à l’intention des enseignants des douze établissements scolaires concernés par le projet pilote.
Le General Paper deviendra Global Perspectives, explique Lucien Finette. Mais il n’y a pas que le nom qui changera. Cette matière comprendra trois épreuves au lieu de deux. La première sera sous forme d’oral «sur un sujet prédéterminé et lié au stage en entreprise que les élèves effectueront dans le cadre du HSC Pro». La deuxième épreuve sera écrite et traitera de «connaissances globales». Mais prévient le responsable du MES, «on ne demandera plus aux élèves de pondre tout ce qu’ils savent sur un sujet». Car, selon lui, ces thèses seraient la cause de nombreuses «mauvaises performances» en General Paper. «Nous ne voulons pas que les élèves deviennent des encyclopédies vivantes. On s’attend plus à ce qu’ils développent leurs facultés critiques, analytiques et synthétiques».
Lucien Finette ne manque pas de souligner que les connaissances acquises aujourd’hui seront souvent remises en question le lendemain. «Il faut davantage apprendre aux élèves à adapter leurs connaissances.» La dernière épreuve sera une dissertation, mais réitère Lucien Finette, «ce n’est pas pour recracher du tout cuit. Ce sera probablement une proposition de recherches liée au domaine d’activité qu’aura choisi l’élève».
Une mesure personnalisée pour éviter les possibilités de plagiat, souligne le responsable du MES. «Il n’y a pas deux expériences identiques durant un stage», affirme-t-il. Avec les épreuves de Global Perspectives, le niveau d’anglais restera tout de même «très important».
Défendant le HSC Pro, qui prend forme après sept ans de travail – le projet a démarré en 2007 –, Lucien Finette affirme que «c’est une formation professionnelle qui ne néglige pas le côté académique». Avant de rappeler que l’esprit de cette nouvelle filière, qui sera introduite sur une base pilote en 2015, est de contribuer à combler le fossé entre le monde de l’emploi et celui de l’éducation.
La première filière choisie pour le HSC Pro concernera les technologies de l’information et de la communication dans laquelle, précise Lucien Finette, il y a toute une gamme de choix de carrières. «Il y aura trois choix possibles : creative, business et traditional», conclut-il.
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