Publicité

Effondrement d’un échafaudage à Ebène: décès d’un ouvrier plus d’un mois après

22 octobre 2009, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Effondrement d’un échafaudage à Ebène: décès d’un ouvrier plus d’un mois après

Jean Robert Lamarre, l’un des neuf ouvriers victimes de l’effondrement d’un échafaudage le 14 septembre à Ebène, est décédé ce 22 octobre à l’hôpital Victoria.
 
Ce décès change l’orientation de l’enquête policière dans cette affaire. C’est ce qu’a déclaré le ministre du Travail Jean François Chaumière. «Je sympathise avec les proches de Jean Robert Lamarre. On croyait en son rétablissement jusqu’au dernier moment. Maintenant, nous laissons l’enquête entre les mains de la police», déclare le ministre.
 
L’autopsie de Jean Robert Lamarre a été pratiquée à 16h à la morgue de Candos. La dépouille de la victime a, par la suite, été rendue aux proches qui, sous l’emprise de l’émotion, n’arrivent toujours pas à croire que Jean François Lamarre soit mort. «Je lui ait rendu visite ce matin et il se portait bien. Il voulait même rentrer à la maison. Je ne comprends toujours pas ce qui est arrivé», explique Patrick Lamarre, le frère de la victime.
 
Selon le rapport d’autopsie Jean Robert Lamarre est décédé des suites de multiples blessures.
 
Pour rappel, les huit autres ouvriers qui s’étaient retrouvés piégés sous les débris de cet effondrement s’en sont, eux, sortis avec des blessures légères. Jean Robert Lamarre s’était, lui, retrouvé sous un amas de ferrailles et de tuyaux pendant cinq heures. Les équipes de secours ont, par la suite, réussi à l’extraire de cet amas de ferrailles et l’ont conduit à l’hôpital Victoria où il a été admis. Son état de santé, à l’hôpital de Candos, ne s’est jamais amélioré. Cela, malgré tous les soins intensifs qui lui ont été administrés. Il avait même été placé sous respiration artificielle. Car, le sang de la victime, ayant absorbé trop de dioxyde de carbone, occasionnait donc des complications au niveau des poumons.

Le décès de Jean Robert Lamarre vient, une nouvelle fois, soulever le débat sur la sécurité au travail, surtout celle des employés du secteur de la construction qui sont quotidiennement exposés à des situations de danger…