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Elections municipales : Paul Bérenger compte sur les pouvoirs du Président

12 novembre 2011, 00:00

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Elections municipales : Paul Bérenger compte sur les pouvoirs du Président

Le leader de l’opposition estime que le président de la République aura un rôle clef concernant la tenue des élections municipales et rodriguaises. Paul Bérenger explique que si le gouvernement décide d’amender le Local Government Act afin de renvoyer les élections, cela ne pourra être fait sans l’accord de Sir Anerood Jugnauth. Le leader du MMM dit compter sur la sagesse de SAJ.

« Sans l’accord de Sir Anerood Jugnauth, le gouvernement ne pourra pas amender le Local Government Act d’Hervé Aimée afin de renvoyer les élections municipales et rodriguaises ». C’est l’avis exprimé par le leader de l’opposition le vendredi 11 novembre lors d’une conférence de presse.

Toutefois, selon Paul Bérenger, il est manifestement trop tard pour que les élections se tiennent cette année-ci. En revanche, il a exprimé le souhait que les élections municipales se tiennent au début de l’année 2012. « Nous sommes déjà le 11 novembre et il est clair que les élections municipales ne sont pas prévues pour cette année », a-t-il indiqué. « Le gouvernement continue de ce fait à violer la démocratie », a-t-il poursuivi.

Les élections à Rodrigues ont aussi été évoquées par le leader du MMM. Il a expliqué que l’assemblée régionale de Rodrigues sera automatiquement dissoute d’ici décembre étant donné que le mandat de cinq ans de cette assemblée arrive à son terme. « Nous avons appris que certaines personnes sont en train de demander au Premier ministre, Navin Ramgoolam, d’amender le Rodrigues Regional Assembly (RRA) Act afin de renvoyer les élections », a déploré le leader de l’opposition.

Là encore, il a précisé que c’est SAJ qui aura le dernier mot concernant l’amendement ce cette loi. « Dans sa sagesse, le président de la République décidera s’il laissera l’assemblée Régionale aller à sa propre mort en décembre ou s’il aura recours à ses pouvoirs constitutionnels. Mais cela reste la prérogative du président », a-t-il souligné.