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En Australie: Quand les dodos d’Isabelle Liu se conjuguent avec œuvre d’art

10 avril 2011, 00:00

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En Australie: Quand les dodos d’Isabelle Liu se conjuguent avec œuvre d’art

Elle est Mauricienne et ses trois sculptures de dodo suscitent la convoitise de bon nombre à l’exposition Artexpress 2011, qui se déroule dans les galeries d’arts de la New South Wales en Australie.

Isabelle Liu Yew Fai, 18 ans, est étudiante en première année de commerce et de comptabilité à l’université de Macquarie à Sydney. Un retour aux sources pour ses examens de Visual Arts pour le Higher School Certificate (HSC) s’est finalement avéré payant. Les trois sculptures de dodo d’Isabelle Liu Yew Fai ont été retenues pour l’exposition Artexpress. Et qui circulera de musée en musée tout au long de l’année, en New South Wales, Australie.

Haut de deux mètres, faites à partir de la pâte à modeler, des peintures, de couleurs vives, comme le rouge, l’orange et le jaune, de fibre verre, de mousse et revêtues d’email, les dodos impressionnent. Et surtout ceux qui ont pris connaissance de l’existence de cet oiseau seulement lors de l’exposition Artexpress. En outre, l’œuvre d’art porte un mot qui attire tout de suite l’attention : sur l’importance de la conservation des animaux.

Originaire de Beau-Bassin, Isabelle Liu, ancienne élève de l’école primaire Philippe-Rivalland, a émigré avec toute sa famille à Winston Hills, Sydney, il y a neuf ans.

Sa mère Dolorès exerce comme chef de cuisine à l’hôpital Westmead alors que son père, Hervé, est informaticien. Son frère aîné William est lui aussi étudiant en Business.

A seulement 18 ans, cette jeune Mauricienne s’est distinguée parmi les 9 783 étudiants qui ont soumis leurs travaux d’art pour l’expo Artespress. Des 485 nominés, seulement 326 étudiants venant de 162 écoles du gouvernement ont été retenus pour l’événement, dont la majorité vit au New South Wales et un seul venant de l’Australian International School de Singapore.

Isabelle explique que son choix de concevoir des dodos ne relève pas du tout du hasard : «Le dodo représente exactement le pays d’où je viens et de nombreuses personnes, là où j’habite maintenant, ne savaient pas que cet oiseau ait pu exister sur une petite île comme la nôtre», explique Isabelle.

Avant d’ajouter qu’elle a reçu plusieurs propositions d’achat pour ses sculptures mais qu’elle les a refusées, car cela lui pris une année entière pour les réaliser.

A la presse australienne comme The Telegraph, Nine to Five Magazine ou encore The Hills news qui l’ont aussi interviewée, Isabelle a déclaré que pour elle, un art ne devrait pas être sombre et terne pour que l’artiste puisse exprimer ses sentiments.