Publicité
En formation en Afrique du sud, un jockey mauricien accuse son moniteur de l’avoir forcé à visionner des films pornos
Par
Partager cet article
En formation en Afrique du sud, un jockey mauricien accuse son moniteur de l’avoir forcé à visionner des films pornos
Cette affaire hante les couloirs du Mauritius Turf Club depuis plus d’un mois. Un apprenti mauricien qui se trouve actuellement à la South African Jockey Academy, pour parfaire sa formation a fait des graves allégations contre un de ses moniteurs.
Son moniteur l’aurait forcé, lui et deux autres apprentis, à visionner des films pornographiques à son bureau. C’est là l’allégation d’un jockey mauricien, âgé de 18 ans, en formation à la South African Jockey Academy. Des allégations formulées lorsqu’il s’est retrouvé sous le coup d’un comité disciplinaire à la fin de mai. Il lui était reproché de n’avoir pas observé le code de conduite de l’académie : il aurait quitté l’établissement en deux occasions et aurait manqué de respect envers un des membres du personnel.
Le jeune homme a plaidé non-coupable. Mais il s’avère que le président de ce comité n’est quatre que le moniteur qui l’aurait forcé à regarder les films obscènes sur son ordinateur.
L’avocat du jeune homme, Me Siven Samuel, a alors demandé que le moniteur se retire de ce comité disciplinaire.«Il essayait d’intimider le témoin... L’audience a été un vrai cirque. Il a quitté la salle avant même que l’audience ne soit terminée», a confié l’homme de loi de Durban à la presse sud-africaine.
Le Mauricien a ensuite été rappelé devant le comité disciplinaire, avec pour directive de se présenter seul. Me Samuel a alors alerté la commission sud-africaine des Droits de l’homme, le ministère sud-africain de l’Education ainsi que la Child Protection Unit du South African Police Service.
La South African Jockey Academy a, entre-temps, décidé de suspendre le comité disciplinaire pour s’intéresser aux allégations de l’apprenti. Un avocat aguerri a été choisi pour enquêter de manière indépendante sur cette affaire.
«On suit cette affaire. Le jeune homme est parti là-bas à ses frais. On envoyait des apprentis là-bas dans le temps. On a cessé depuis quatre ans»,explique-t-on au Mauritius Turf Club.
Publicité
Les plus récents