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En quinze jours: deux policières se suicident, une troisième à l’ICU
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En quinze jours: deux policières se suicident, une troisième à l’ICU
L’inquiétude gagne les Casernes centrales. En l’espace de quinze jours, le quartier général de la police a failli avoir un troisième cas de suicide impliquant un agent féminin sur les bras. Une Woman Police Constable a été admise aux urgences, lundi 3 février, après avoir ingurgité des médicaments.
Deux policières se sont suicidées en l’espace de quinze jours. Et une Woman Police Constable (WPC) a été admise à l’unité des soins intensifs d’un établissement de santé public, le lundi 3 février, après avoir ingurgité des comprimés.
À hier soir, l’état de santé de cette WPC affectée à un poste de police de Port-Louis était considéré comme grave. Une affaire de coeur serait aussi liée à cette tentative de suicide, indique-t-on du côté des Casernes centrales. Celles-ci comptent revoir le protocole pour l’évaluation des agents montrant des signes de déprime. Des psychologues seront alors appelés à les encadrer.
Le bureau du Premier ministre a bien recruté une psychologue, fille d’un ancien conseiller de Navin Ramgoolam, pour être rattachée à la police mais son travail ne serait pas au goût des hauts gradés. Le pire cauchemar de ceux-ci serait qu’un agent utilise son arme contre des membres du public…
Lundi 3 février, une policière de 23 ans s’est pendue au domicile conjugal après à peine cinq mois de mariage. Elle aurait mis fin à ses jours après que son époux l’ait surprise en compagnie d’un autre homme. Bien que le chef du service médico-légal de la police, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, ait écarté un «foul play», les proches de la jeune femme envisagent une contre-autopsie.
Une camarade de promotion de la jeune femme s’était, elle, donné la mort le dimanche 19 janvier. Affectée comme «Station Orderly» au poste de police de St.-Pierre, elle s’était tiré une balle dans la tête avec son arme de service.
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