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Enquête après la mort d’un bébé à l’«Intensive Care Unit»
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Enquête après la mort d’un bébé à l’«Intensive Care Unit»
Leur bonheur d’accueillir leur nouveau né aura été de courte durée. La petite Keila Appapoulay est décédée hier dimanche 25 août, à l’unité des soins postnatals de l’hôpital Victoria, Candos. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur ce drame.
Ils ont porté plainte à la police de Quatre-Bornes parce qu’ils soupçonnent que la mort de leur fille n’est pas naturelle. Alors qu’ils se faisaient une joie d’accueillir leur premier né, Peter, 19 ans, et Rebecca, 17 ans, enterreront leur fille, âgée de deux jours, ce lundi matin 26 août. Keila Appapoulay, un nourrisson de deux jours seulement, est décédé, hier, à l’unité des soins postnatals.
Toutefois, l’autopsie, pratiquée par le Dr Harish Coomar Baichoo, Police Medical Officer, n’a pu déterminer les causes du décès. «Le médecin légiste m’a expliqué que ma fille a pu être victime d’une malformation du coeur, que celui-ci était anormalement gros. Des échantillons seront envoyés au laboratoire, m’a-t-il dit», explique Peter Appapoulay. Cet enseignant de l’école primaire Paul et Virginie, à Rivière-Noire, indique que sa fille est née à terme, à 16 h 14, vendredi. Elle a été placée dans un incubateur après le passage du pédiatre vers 13 heures samedi. Mais Peter Appapoulay souligne qu’il avait des inquiétudes sur l’état de santé de sa fille dès le matin. «Elle tremblait. Les infirmières lui ont quand même donné le bain. Sa peau était devenue bleuâtre et ses lèvres mauves», soupire cet habitant de Palma, Quatre-Bornes. Le couple compte se concerter avec ses proches pour décider s’il va porter plainte pour négligence médicale auprès du ministère de la Santé.
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