Un spécialiste des analyses environnementales de la Société Générale de Surveillance (SGS) a mis en garde Maurice sur la concentration croissante des substances polluantes dans l’eau des rivières et des nappes souterraines.
 
De moins en moins de gens se risquent à boire l’eau du robinet à Maurice. Et encore moins celle des rivières. Et pour cause, chacun est conscient de la pollution qui progresse dans nos nappes souterraines.
 
Et en période de sécheresse, la concentration des substances polluantes augmente dans l’eau des rivières et des nappes souterraines. Un expert français de la maison mère de la Société Générale de Surveillance (SGS), un groupe international habilité à effectuer des contrôles et délivrer des certifications, est venu partager son expérience avec ses collègues de la filiale basée à Maurice.
 
Jean-Philippe Circal, un spécialiste des analyses environnementales, met en garde la société quant au taux de pollution des nappes phréatiques à Maurice. « La protection des eaux est importante pour l’agriculture, pour l’irrigation, et je crois savoir que vous avez des problèmes de sécheresse comme nous aussi en avons en France », dit-il.
 
Jean-Philippe Circal conseille à Maurice de mettre en place « des programmes de surveillance comme ceux qu’on a mis en place depuis quelque temps déjà en France ». Pour lui, « la priorité est de commencer sérieusement à suivre ‘les paramètres de pollution ou d’autres types de produits micropolluants organiques, composés volatiles ou pesticides ».

SGS est le leader mondial de l’inspection, de la vérification, et de la certification. Ils emploient plus de 64 000 personnes et exploite un réseau de plus de 1 250 bureaux et laboratoires à travers le monde.

Présente depuis 1982 à Maurice, SGS est devenu une référence locale dans le domaine de la qualité, la sécurité alimentaire et l’environnement dans les sous-régions de l’océan Indien.