Le défenseur international français du FC Barcelone Eric Abidal, qui a subi une greffe du foie en avril, a affirmé se sentir "bien" et avoir "envie de se battre et de revenir" à la compétition, lors d’un entretien diffusé sur la chaîne publique catalane TV3.

"Je me sens bien", a affirmé Eric Abidal, 33 ans, lors de l’émission baptisée "Le marathon d’Abidal" et ponctuée d’images montrant les moments forts de sa vie au club et en famille depuis sa première opération, en 2011.

"Cela fait déjà longtemps qu’on m’a opéré, huit mois, et j’ai beaucoup lutté, je continue à lutter chaque jour, c’est compliqué mais j’ai le courage, l’envie de me battre et de revenir", a-t-il lancé, le regard déterminé.

Le club blaugrana avait annoncé le 19 décembre qu’Eric Abidal avait repris l’entraînement "normalement" avec le reste de l’équipe, sans donner toutefois de date pour un éventuel retour à la compétition.

Mais la nouvelle avait été assombrie par l’annonce que l’entraîneur du Barça, Tito Vilanova, 44 ans, serait opéré le lendemain en raison d’une rechute de sa maladie, un an après une première opération d’une tumeur à une glande salivaire.

"Avec Tito, nous avons vécu des choses semblables, j’imagine que nous avons une façon différente de penser que les autres", a déclaré Abidal. "Je fais un effort pour moi, mais aussi pour lui."

"Je n’aime pas beaucoup parler mais même si je me tais, lui sait ce que je pense et moi ce que lui pense", a-t-il ajouté.

Opéré une première fois en 2011 d’une tumeur au foie, puis transplanté en avril dernier, le défenseur français n’a pas joué avec l’équipe depuis le 26 février.

Devant les caméras de TV3, Eric Abidal a affirmé n’avoir jamais voulu mettre fin à sa carrière.

"Je n’ai jamais songé à arrêter de jouer car le football, ma famille mise à part, c’est ma vie", a-t-il déclaré.

"J’ai franchi beaucoup d’obstacles et il m’en reste encore à surmonter", a poursuivi le joueur. "Mais pour l’instant, je les ai franchis avec succès et si d’autres se présentent, je continuerai à les surmonter, si je peux."

Par Didier Pragassa
(Source: www.lekip.mu)