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Espace ouvert sur la culture
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Espace ouvert sur la culture
L’Institut Français de Maurice, sis à Ebène, devrait être accessible au public à partir du 9 avril prochain.
Quand la ville prend l’arbre dans ses bras… Les tecoma d’Ebène fleurissent à tour de branches, jetant des fleurs roses sur les nouveaux locaux de l’Institut Français de Maurice.
Un lieu tout en verre et bois, en béton et lumière. L’on y a l’impression d’être dehors dedans car les arbres n’ont pas été coupés, mais sont inclus dans l’ensemble. Celui-ci accommode tous les services culturels et éducatifs de l’ambassade de France.
C’est une nouvelle adresse qui prend ses aises dans 2 200 mètres carrés, où sont regroupés les activités culturelles, le centre de formation, Campus France mais aussi les bureaux de la Chambre de commerce et d’industrie France-Maurice.
«L’idée est d’avoir un espace ouvert, à la fois physique et symbolique», explique Yves- Alain Corporeau, conseiller de coopération et d’action culturelle, qui conduisait, avant-hier, une visite de suivi des travaux. «Nous voulons réunir le culturel et l’économique car nous considérons que c’est une même dynamique».
A l’entrée, un détail subtil est gravé dans la transparence du verre : des dessins géométriques. Ils rappellent et racontent l’histoire du peuplement de Maurice. Gaëtan Siew, l’architecte à l’origine de la conception du bâtiment, attire notre attention. «C’est un clin d’oeil pour montrer que Maurice est un laboratoire de la diversité culturelle, où chaque élément a une identité forte, le tout en dialogue avec la France».
Une France qui brille notamment par sa médiathèque. Celle-ci comporte une collection de 30 000 documents, incluant les livres, les documents sonores et visuels. «Vous saviez que la médiathèque était la sixième au niveau mondial en termes de prêts ?», interroge Yves-Alain Corporeau. «Nous sommes à 90 000 prêts par an. D’ailleurs, nous apportons beaucoup de soin aux activités liées aux livres.»
Spectacles
Temple des livres, mais aussi de la musique, du théâtre…L’Institut Français est doté d’un amphithéâtre où pourront se jouer concerts et spectacles. «Nous voulons d’un centre vivant. Certes, il n’y aura pas un spectacle tous les jours, mais nous voulons que quelque chose s’y passe chaque jour». Il y a de quoi attirer tous les publics, des enfants aux étudiants, aux lecteurs, aux chercheurs, aux entrepreneurs…
«Ce centre est pour les Mauriciens car 90% du public est mauricien». Ce sont des publics qui auront bientôt l’occasion de se restaurer au café portant le nom de Baudelaire. De quoi voguer entre les lignes des Paradis artificiels. En cultivant le naturel.
Aline GROËME-HARMON
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