Publicité

Ethnicité : Subron somme le PM de présenter la réforme électorale comme preuve de sincérité

20 avril 2012, 00:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Ethnicité : Subron somme le PM de présenter la réforme électorale comme preuve de sincérité

La formation politique de gauche Rezistans ek Alternativ demande au Premier ministre, Navin Ramgoolam, de présenter la réforme électorale dans les prochaines semaines à venir afin de prouver sa sincérité.

« Si Navin Ramgoolam veut réellement éradiquer le communalisme qu’il concrétise la réforme électorale dans les semaines à venir. » C’est ce qu’a déclaré le porte-parole de Rezistans ek Alternativ, Ashok Subron, à la suite de l’entretien qu’a accordé le Premier ministre le jeudi 19 avril au Bâtiment du Trésor aux trois radios privés ainsi qu’à la MBC radio.
Navin Ramgoolam a déploré le fait qu’un candidat aux élections générales soit obligé de déclarer son appartenance ethnique.

« C’est une pratique dépassée que 44 ans après l’indépendance on doive encore s’adonner à cela », a-t-il souligné.
Toutefois, Ashok Subron estime que le Premier ministre manque de courage. « S’il était courageux, il aurait présenté la réforme électorale depuis longtemps », a-t-il avancé. « Tout le monde apprécie notre combat, mais personne n’a le courage de venir avec une action concrète », a-t-il poursuivi.

Ashok Subron a aussi pris à contre-pied Navin Ramgoolam en affirmant que si le Premier ministre considère réellement que la déclaration ethnique aux élections « est dépassée », l’Etat aurait dû, selon lui, avoir le courage de s’exprimer au Privy Council. « Or l’Etat s’était contenté de combattre notre cause », a-t-il fait part.

Il a finalement commenté la déclaration du chef du gouvernement qui a affirmé que l’Etat n’a eu d’autres choix que de contester l’action de Rezistans ek Alternativ devant le Conseil privé de la Reine car « nous avons été élus sous le présent mécanisme ». Ashok Subron indique ainsi que le combat de Rezistans ek Alternativ date de 2005. « Pourquoi le Premier ministre n’avait pas jugé utile de se joindre à notre cause à cette époque ? » s’est-il demandé.