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Examens du CPE: colère des parents après des agressions impliquant des élèves du prevok
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Examens du CPE: colère des parents après des agressions impliquant des élèves du prevok

Ils sont révoltés. Des parents d’élèves des écoles primaires Jean Lebrun et Raoul Rivet, sis à Port-Louis s’en prennent au MES. Selon eux, des élèves du prevok perturbent des élèves du «mainstream». L’un d’entre eux a même dû être transporté à l’hôpital. Ils se sont massés ce mercredi 23 octobre pour réclamer le transfert des élèves de prevok dans des salles différentes.
Un premier jour mouvementé des examens du Certificate of Primary Education (CPE).Pour cause, entre deux épreuves hier, mardi 22 octobre, ceux du français et des sciences, des incidents ont été rapportés entre des élèves du «mainstream» et ceux du prevok, à l’école primaire Jean Lebrun et Raoul Rivet, à Port-Louis. L’un des élèves de ce dernier établissement a dû être transporté à l’hôpital pour recevoir des soins.
Ce mercredi matin 23 octobre, les parents se sont mobilisés en masse devant les deux institutions pour réclamer que le Mauritius Examination Syndicate (MES) prennent des actions pour que les élèves du prevok soient transférés dans d’autres établissements. Cela a été fait dès aujourd’hui, a pour sa part précisé le directeur du MES.
A l’école Jean Lebrun, le président de l’association des parents-enseignants, Naushad Fatehmamode, fait état d’autres incidents survenus hier. «Plusieurs élèves ont raconté avoir subi des coups. Certains ont même été piqués avec la pointe de crayons», dit-il. Parlant des élèves du prevok, un parent lance : «Ena ki ena 16 ans ! Li pa bon met zot dan mem lekol, zot inn fini fer piberte». Un autre parent renchérit : «Il n’y a pas de discipline. Les autres élèves ont peur de se rendre à l’école.»
Interrogé par l’express, Lucien Finette, directeur du MES, réplique pour sa part que «l’on n’a pas les moyens de créer un centre que pour eux». Ce dernier précise toutefois que des dispositions ont déjà été prises pour que ces élèves soient mis dans des salles différentes. Et d’ajouter que «l’on ne peut pas non plus les mettre complètement à l’écart, c’est anti pédagogique». Tout en confirmant que des cas d’indiscipline ont été rapportés, Lucien Finette souligne qu’un plus grand nombre de policiers sera présent dans ces centres.
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