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Facebookers : Azir Moris lance un appel à la générosité pour venir en aide aux plus démunis

19 septembre 2011, 00:00

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Facebookers : Azir Moris lance un appel à la générosité pour venir en aide aux plus démunis

Azir Moris. C’est sous ce nom que militera dorénavant le mouvement de Facebookers, qui avait manifesté le samedi 10 septembre dans les rues de la capitale. Le groupe s’apprête, dès ce week-end, à faire le tour de l’île pour écouter les doléances des plus défavorisés.

Un tour de l’île pour écouter les doléances des plus défavorisés. Le mouvement Azir Moris commence dès ce week-end à sillonner les différends faubourgs de l’île pour se mettre à l’écoute de ceux qui côtoient la précarité, mais aussi pour recueillir nourriture et vêtements.

C’est à Port-Louis que démarrera cette première tournée, les membres d’Azir Moris se rendront à Tranquebar, Vallée-Pitot et Roche-Bois ce dimanche 25 septembre. « Nous essaierons de réunir le maximum de personnes possible pour qu’ils nous fassent part de leurs doléances », soutient Jameel Peerally, un des principaux animateurs d’Azir Moris.

Cet exercice, précise-t-il, se déroulera semaine après semaine. « Nous rédigerons par la suite un rapport, que nous irons après soumettre au Prime Minister’s Office (PMO), afin que le Premier ministre soit informé de la situation chaotique dans lequel se trouve le pays », poursuit-il.

A ce sujet, Jameel Peerally avance que tous les professionnels souhaitant apporter leur aide au mouvement sont les bienvenus. « Nous aurons besoin de l’expertise de plusieurs professionnels pour réaliser ce rapport », ajoute-t-il.

Lors de cette tournée, les membres d’Azir Moris envisagent également de procéder à des donations, et lancent au passage un appel à la générosité des Mauriciens. « Si vous voulez offrir des grains secs, des conserves, ou alors des vêtements que vous n’utilisez plus, vous êtes les bienvenus. Vous pouvez venir déposer tout cela à notre quartier général à Albion. On peut aussi prendre contact avec nous sur notre page Facebook », explique Jameel Peerally.