Le président ukrainien Viktor Ianoukovitch a invité ses concitoyens à faire preuve d''''hospitalité à l''égard des étrangers se rendant dans leur pays pour l''Euro de football.

"Dans les jours à venir, le monde aura les yeux rivés sur notre pays. Je vous exhorte à manifester pleinement le sens de l''hospitalité, l''authenticité et la chaleur du peuple ukrainien", a dit le chef de l''Etat jeudi soir dans une allocution télévisée à la nation.

L''Ukraine, qui co-organise le tournoi avec la Pologne, a été la cible de vives critiques occidentales en raison notamment de l''emprisonnement de l''opposante Ioulia Timochenko, certains dirigeants politiques d''Europe de l''Ouest évoquant même un boycottage des matches dans ce pays.Viktor Ianoukovitch n''y a fait aucune allusion.

Le président a félicité les Ukrainiens pour la modernisation des stades et des infrastructures du pays en vue de l''Euro, qui débute ce vendredi.

"Il y a cinq ans (...) personne ne croyait notre pays capable de se préparer à l''organisation d''un événement d''une telle ampleur", a-t-il dit.

"Nous devons accueillir avec égards nos invités et les participants au tournoi. L''avenir touristique de notre pays dépend du souvenir qu''ils garderont de l''Ukraine et des Ukrainiens."

Varsovie attend fébrilement

De leur côté, les Polonais attendaient fébrilement ce vendredi le match d''ouverture (20h00 à Maurice), en se préparant à la fête dans la "fanzone" ( photo)  susceptible d''accueillir 100 000 supporteurs au coeur de la capitale polonaise. Le coup d''envoi du tournoi co-organisé par la Pologne et l''Ukraine sera  donné avec le match Pologne-Grèce à Varsovie, tandis que les Russes affronteront les Tchèques à 22h45 (heure de Maurice) à Wroclaw (sud-ouest de la Pologne).

"C''est peut-être l''unique évènement de cette importance dans notre vie, ça valait la peine de venir", estime Tomasz Woldan, un informaticien de 33 ans alors que près de 60 000 supporteurs sont attendus ce vendredi dans la capitale polonaise. "L''atmosphère est de plus en plus chaude", souligne Karol Niedbal, 27 ans, employé d''une société pharmaceutique, brandissant son écharpe aux couleurs du drapeau polonais blanc et rouge.

Sources : Reuters & AFP

Reuters & AFP