La police criminelle est sur les nerfs. Elle patauge dans son enquête sur le meurtre sordide de Mantee Murchoyea, dit Bindu. Le corps de cette femme de 55 ans a été retrouvé en plusieurs morceaux dans un bassin d’irrigation à Petite-Rivière, le 24 février.

Les enquêteurs disposent de très peu d’indices à ce stade. Et le mobile du crime était encore flou à hier soir, mercredi 26 février. C’est sans doute le téléphone portable de Mantee Murchoyea qui leur permettra de voir plus clair dans cette sombre affaire. Les enquêteurs estiment que s’ils arrivent à mettre la main dessus, ils pourront éventuellement retrouver des indices, tels les vêtements de la victime. Ce qui pourrait les aider à élucider le meurtre de cette femme de 55 ans. Mais l’appareil demeure introuvable.

Celui-ci sonnait toutefois encore mardi après-midi, soit 24 heures après la découverte du corps de Mantee Murchoyea. D’après la police criminelle, ce téléphone gît dans un rayon de plusieurs kilomètres couverts par une antenne relais située dans la cour d’une usine textile entre Petite-Rivière et La-Tour-Koenig. Ce qui laisse penser qu’il peut se trouver dans la zone s’étendant entre cité Richelieu et la route de Petit-Verger qui relie Petite-Rivière à Pointe-aux-Sables.

Différentes équipes dépêchées sur le terrain

Hier, mercredi 26 février, une réunion de haut niveau a été organisée aux Casernes centrales pour comparer les informations recueillies par les différentes équipes dépêchées sur le terrain. Il a aussi été question de la nécessité d’obtenir au plus vite les relevés téléphoniques de la victime afin de déterminer si elle avait un rendez-vous avec son meurtrier le dimanche 23 février.

Jusqu’ici, même les proches de Mantee Murchoyea ignorent où elle était partie ce jour fatidique. Elle disait qu’elle sortait, ce qui n’était pas dans ses habitudes, pour effectuer des achats en vue de la célébration du Maha Shivaratree. Tout laisse croire qu’elle aurait pu embarquer dans un véhicule vers l’endroit où elle a été tuée et ensuite dépecée.